Les enfants en état de mal épileptique sont exposés à un risque de lésion cérébrale. Il est donc nécessaire de traiter rapidement toute convulsion durant plus de 5 minutes.
Les convulsions peuvent être provoquées par différentes causes : épilepsie, atteinte au cerveau (manque d'oxygène), hypoglycémie sévère (manque de sucre), hypokaliémie (manque de potassium), traumatisme cérébral (chute), accident vasculaire cérébral, méningite, …
Pour éviter l'apparition des crises convulsives, il faut traiter la fièvre. Si la température est inférieure à 38,5, on ne fait rien (dans la fourchette de température comprise entre 38°C et 38,5°C, la fièvre reste un élément favorable de défense contre les infections).
Des spasmes (contractions) musculaires symétriques qui secouent tout le corps; Une agitation involontaire des membres, de façon saccadée et symétrique; Une perte de conscience ou une courte absence; Un regard fixe ou des yeux révulsés.
Crise avec convulsions
Après la crise, on veillera, dès que possible, à allonger la personne et à le placer sur le côté en position latérale de sécurité, afin de faciliter la respiration. Ici aussi, il convient de rester près de la personne et de le rassurer, jusqu'à ce qu'elle retrouve son état habituel.
Que faire en cas de crise convulsive ? En cas de crise convulsive, il faut laisser se dérouler la crise. Pendant la durée des convulsions, ne touchez pas la victime et écartez ce qui pourrait la blesser. Par exemple, éloignez une table basse, éloignez les témoins, protégez avec des coussins ou des couvertures.
Pour prévenir les convulsions fébriles, il faut vérifier la température de votre enfant avec un thermomètre et selon la méthode appropriée pour son âge. La prise de tem- pérature rectale étant généralement la plus appropriée.
La convulsion désigne l'apparition involontaire et brutale de spasme musculaire sur l'ensemble du corps. Dans ce dernier cas, on parle de crise convulsive. Elle traduit une souffrance du système nerveux (cerveau ou moelle épinière) et s'accompagne d'une perte de connaissance.
Donner du PARACETAMOL après la crise, faire boire de l'eau fraîche si l'enfant est strictement normal, mettre des compresses d'eau fraîche sur le front et le crâne, Mais ne surtout pas mettre l'enfant dans un bain tiède ou frais. Appeler le SAMU si c'est la première crise ou si la crise dure plus de 15 minutes.
Le coup de chaleur
«Dans les cas graves, la température peut atteindre plus de 40 degrés et des troubles neurologiques se manifestent, comme un état de confusion, des hallucinations, une perte de conscience, voire une crise d'épilepsie, décrit le médecin.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil.
75 ans. - 50 % des épilepsies se manifestent avant l'âge de 10 ans. - L'espérance de vie des épileptiques est globalement inférieure de 10 à 20 % comparée à celle des sujets non épileptiques. - L'étiologie des épilepsies demeure inexpliquée dans plus de 50% des cas.
Donnez-lui souvent de l'eau fraîche ou une boisson qu'il aime pour qu'il boive avec plaisir. Ne le limitez pas dans la prise des boissons et pensez à lui proposer souvent à boire même s'il ne vous le demande pas. A fortiori, si votre enfant est trop petit pour manifester sa soif, pensez à lui donner souvent à boire.
Consultation avec un médecin
Si la fièvre augmente ou persiste depuis plus de 48 heures ou si d'autres symptômes que la fièvre s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 48 heures chez les moins de 2 ans ou 72 heures chez les plus de 2 ans, vous devez consulter un médecin.
Les absences, autrefois appelées « petit mal », touchent essentiellement les enfants entre cinq et douze ans. Il s'agit d'une crise d'épilepsie sans convulsion : la personne perd le contact avec son entourage pendant quelques secondes, son regard est dans le vague et elle peut cligner des paupières.
La crise de tétanie ou crise de spasmophilie est occasionnée par un syndrome d'hyperventilation. Lors d'une crise aiguë d'hyperventilation, les patients respirent plus rapidement parfois sans en avoir conscience. Ils peuvent atteindre un volume d'air inspiré et expiré supérieur à la normale.
Epilepsie et Risques
– risque de noyade si la crise survient à l'occasion d'un bain ou près d'un plan d'eau, – risque de brûlure si la crise arrive à proximité d'une source de chaleur, ou risque de blessure lié à une chute, – risque d'accident de la voie publique si la crise survient en conduisant.
Quels sont les risques si on fait une crise d'épilepsie alors qu'on est seul chez soi ? Les réponses avec le Dr Gilles Huberfeld, neurologue : "Tout va dépendre du type de crise. Il y a des crises où on risque de tomber et de se blesser au sol, donc on peut se blesser en plus de la crise.
crise comitiale : survenue de manifestations cliniques transitoires, en raison d'une hyperactivité paroxystique d'un groupe de neurones ; perte de connaissance : il s'agit d'un trouble de la conscience avec perte de contact, sans communication possible.
Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. Ces décharges peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d'attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées.
Elle survient souvent entre 5 et 7 ans et disparaît souvent à l'adolescence . Elle se manifeste par des absences de quelques dizaines de secondes, dont l'enfant n'a pas mémoire. Ces crises peuvent se répéter de nombreuses fois au cours d'une même journée.