Le H aspiré, contrairement au H muet, il empêche l'élision, c'est-à-dire qu'avec un H aspiré, il n'y a d'élision, donc, on garde le mot, le déterminant complet. On dit “le héros”, on ne dit pas “l'héros” parce qu'il n'y a pas d'élision, on garde le “e” : “le héros” et pas “l'héros”.
Le « h » qui permet l'association consonne-voyelle est dit « muet », celui qui l'empêche est dit « aspiré ».
La lettre h dite muette est un signe purement orthographique qui, en général, constitue un simple rappel de l'étymologie. Cette lettre permet la liaison avec le mot qui la précède et s'utilise au singulier avec l'. Exemple : L'harmonica bleu. Les (z) harmonica bleus.
hache, hachisch, haine, haïtien, haleter, hall, halle, halte , hamac, hamburger, hameau, hamster, hanche, hand-ball, handicapé, hangar, hanneton, hara-kiri, harceler, hard, harem , hareng, haricot, harpe, harpon, hasard, haschisch, hâte, haut, hauteur, havane , hérisson, héron, héros, heurter, hibou, hic, hiérarchie, ...
RÉSUMÉ: ☆ Au début d'un mot, le H est : – muet : sans conséquence sur la prononciation, liaison ou l'élision avec le mot qui précède : l'harmonie, l'heure, l'hiver. – aspiré : la liaison ou l'élision avec le mot précédent n'est pas possible : le haut, le haricot.
Le H aspiré
On dit que le /h/ est aspiré quand on ne peut faire ni d'élision ni de liaison avec le mot précédent. Au singulier, le mot est alors précédé des articles “le” ou “la”. Exemples : le haricot [lə.
Un mot commençant par un «h» aspiré ne fait jamais de liaison avec le précédent. Petite astuce: pour savoir s'il s'agit d'un «h» muet ou aspiré, il faut regarder les articles définis qui le précèdent: «le / la» et «l'». En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
h aspirés. Placé au début d'un mot commençant par une voyelle, il empêche la liaison et l'élision avec le mot précédent. On l'appelle "aspiré" bien qu'il soit muet. Exemple : Dans "les héros" on ne fait pas la liaison.
Cette aspiration interdit la liaison mais aussi l'élision. On ne dira donc pas des élèves l'harcèlent mais des élèves le harcèlent. Il en va de même avec le nom harcèlement, qui dérive de ce verbe, et l'on dira le harcèlement est puni par la loi et non l'harcèlement est puni par la loi.
Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Réponse du Guichet. "Le" et "la" deviennent " l' " devant les mots commençant par une voyelle ou par un h muet . Il y a élision devant l'h muet et absence d'élision devant l'h aspiré .
La liaison est interdite lorsqu'il y a une pause entre deux mots. On ne fait donc jamais la liaison entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare.
Quand on parle de H aspiré en français, on pense aux mots commençant par la lettre H qui ne peuvent pas être précédés d'une élision ou d'une liaison : le Hollandais, le hublot, et non l'Hollandais ou l'hublot ni les z'Hollandais ou les z'hublots.
I. Règle générale
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
Pour le mot "haricot", c'est simple parce que c'est un mot courant, mais on ne sait pas toujours si le "h" est aspiré ou muet. Alors il faut ouvrir son dictionnaire ! Le dictionnaire Larousse fait précéder d'une petite étoile, les mots dont le "h" est aspiré : " * h ".
La lettre t peut se prononcer comme la lettre s lorsqu'elle est suivie de la voyelle i. Cette prononciation est courante dans les mots formés avec tia (initial, tertiaire), tie (acrobatie, essentiel), tion (édition, respiration.
La femelle est appelée la femelle hibou, le mâle tout simplement le hibou et le bébé est le petit hibou. Le hibou hulule, ulule ou bouboule. Sur tous les continents, le hibou est encore aujourd'hui au cœur de nombreuses superstitions.
Si quand vous utilisez l'article défini le ou la vous devez mettre un L apostrophe (l'hirondelle et pas la hirondelle) c'est un H qui est dit muet, alors vous devez faire la liaison : l'hirondelle : les zirondelles, l'habit : lézabits, l'horreur : lézorreurs.
Le h aspiré bloque non seulement l'élision (l'apostrophe), mais aussi la liaison à l'oral. Ainsi, quand on lit à haute voix nous les haïssons, on ne doit pas prononcer le son [z] après le pronom les. Au contraire, on doit le faire devant un h muet : nous les [z] habillons.
Le h de haricot est « aspiré », c'est-à-dire qu'il interdit la liaison, impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède, au singulier comme au pluriel.
On fait la liaison entre deux mots quand le premier se termine par une consonne et le deuxième commence par une voyelle. Donc par exemple, on peut parler d'avoir un bon_appétit, un bon_appétit. Tu as le mot “bon – b, o, n” qui se termine par une consonne. Le mot “appétit” commence par une voyelle.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.