Le détecteur de monoxyde de carbone est un petit boitier qui se fixe dans le logement pour analyser l'air ambiant. Dès qu'il détecte une trop forte concentration de monoxyde de carbone dans l'air de la maison, il émet aussitôt une sonnerie afin d'alerter les occupants .
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
Les signes d'une intoxication peu sévère au CO ne sont pas spécifiques : fatigue, nausées, vomissements, maux de tête et apparaissent plus ou moins rapidement. Une intoxication grave peut conduire à la perte de conscience, voire au décès et ce, en quelques minutes seulement.
Lorsque l'exposition au CO est faible et chronique, elle peut aussi avoir des conséquences graves sur le fœtus, telles des troubles du développement (poids, taille) et des atteintes au développement intellectuel.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète de matières carbonées (gaz naturel, bois, charbon, butane, essence, fioul, pétrole, propane). Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…)
les chauffe-eau et chauffe-bains. les inserts de cheminées, poêles. les chauffages mobiles d'appoint. les cuisinières (bois, charbon, gaz)
Le détecteur de monoxyde de carbone doit être placé dans la même pièce que l'appareil à combustible du logement. L'idéal est qu'il se situe entre 1m et 3m à l'horizontal de la source.
Un détecteur de Monoxyde de Carbone est conseillé dès lorsque vous avez un appareil à combustion (chauffage, gazinière, feu à pétrole…)
En prévention pour éviter une intoxication au monoxyde de carbone, aérez chaque pièce du logement au moins 10 minutes chaque jour, même lorsque la température est basse. Vérifiez la bonne ventilation des bouches d'aération et ne calfeutrez pas les entrées et sorties d'air. Laissez aussi circuler l'air sous les portes.
Le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant qui se fixe sur les globules rouges et les empêche de véhiculer correctement l'oxygène dans l'organisme. La gravité de l'intoxication dépend de la quantité de CO fixée par l'hémoglobine.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
L'installation d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée par logement chez les particuliers est obligatoire depuis mars 2015.
La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 rend obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans les lieux d'habitation. Au plus tard le 8 mars 2015, tous les logements devront être équipés d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF).
Valeur limite à ne pas dépasser. VME (Valeur d'exposition moyenne) égale à 50 PPM ou 55 mg/ m3.
La réponse directe à la question ci-dessus est: oui. Votre poêle à gaz, à granules ou à bois, votre encastrable ou votre foyer produira du monoxyde de carbone. Tous les appareils de chauffage doivent évacuer leurs gaz de combustion via une cheminée vers l'extérieur.
Exemples d'appareils à risques
Chaudière (fuel, gaz, bois ou à pellets). Chauffe-eau gaz. Poêle à bois ou à pellets, poêle à pétrole. Cheminée / insert, cheminée bioéthanol,.
LE RISQUE D'INCENDIE PROPORTIONNEL À LA CHALEUR GéNéRéE
Le système clos d'une cheminée à insert ou d'un poêle à bois génère une combustion plus puissante qu'à l'air libre. La température s'élève fréquemment jusqu'à 600 ou 700 degrés, contre une moyenne de 250 à 300 degrés dans un foyer ouvert.