Quels sont les symptômes des infections post opératoires ? Ils varient selon les cas, mais restent assez identifiables : rougeur, sécrétion d'un liquide provenant de la plaie, douleurs de plus en plus fortes autour du site de l'intervention, couleur suspecte, œdème, tuméfaction… Parfois, la fièvre apparaît également.
1 Les critères diagnostiques englobent la présence de pus, des signes inflammatoires locaux et la documentation de micro-organismes ou bien – simplement – le jugement clinique du chirurgien.
Définition. Les infections postopératoires sont des infections qui se développent après une intervention chirurgicale. Elles surgissent à l'endroit de l'incision et peuvent se développer à la surface de la peau seulement, mais aussi sur des organes, du matériel implanté ou des tissus sous-cutanés.
Quelle que soit sa taille, lorsqu'une plaie est colonisée par des bactéries, celle-ci peut s'infecter.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
La présence d'une rougeur, d'une zone dure et/ou d'un écoulement, s'accompagnant ou non de signes généraux tels que la fièvre ou des frissons, peut indiquer la présence d'une infection. Celle-ci pourra être confirmée par un prélèvement bactériologique au niveau de la plaie.
Une solution de 0,01 à 0,2 % de PHMB est préconisée dans le traitement d'une colonisation critique ou d'une infection locale de la plaie, et le PHMB à 0,04 % est recommandé pour des plaies fortement colonisées et cliniquement infectées (le temps de contact préconisé pour que la solution fasse effet est de 15 minutes).
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Les complications post-opératoires (CPO) désignent l'ensemble des incidents ou accidents qui peuvent survenir pendant ou après toute intervention chirurgicale. Elles entraînent l'aggravation de la situation antérieure par leur morbidité et même leur mortalité.
Quelles sont les infections nosocomiales les plus fréquentes ? Les sites anatomiques d'infections nosocomiales par ordre de fréquence la plus importante sont : l'appareil urinaire, les voies respiratoires, le site opératoire (intervention chirurgicale) et le système sanguin.
L'infection est un risque lors de toute opération. Au moment de la fermeture de la plaie on retrouve de faible quantité de germes pathogènes dans plus de 90% des plaies opératoires. L'objectif de l'antibioprophylaxie est de diminuer le risque d'infection du site opératoire.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation. Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable.
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre qui peut s'accumuler puis éventuellement s'écouler au niveau des zones subissant une infection. Il est composé d'un mélange de fibrine, de globules blancs altérés, de débris de cellules mortes et de bactéries.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
Pour favoriser et accélérer la guérison de la plaie, appliquez quotidiennement la Pommade cicatrisante Elastoplast jusqu'à ce que la plaie soit complètement refermée, et recouvrez-la avec un pansement stérile Elastoplast ou une compresse si nécessaire.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Le temps de cicatrisation des points de suture dépend de la profondeur de la plaie et de sa localisation. "En moyenne, on considère que la cicatrisation est effective au bout d'une huitaine de jours, délai auquel les fils doivent être retirés s'ils ne sont pas résorbables", explique le Pr Brigitte Dréno.