La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
Elles prennent la forme de grosseurs ou de bosses rugueuses. Elles ne font pas mal mais elles provoquent des démangeaisons et des irritations. Donc les premiers symptômes du VPH sont souvent ces verrues qui se développent sur différentes parties du corps, en particulier dans les endroits humides.
À la différence de l'examen cytologique qui s'intéresse à la morphologie des cellules, le test HPV cherche la présence d'ADN du virus HPV à haut risque chez les femmes. Ces deux tests sont réalisés par prélèvement de cellules au niveau du col de l'utérus (appelé « frottis »).
Le frottis du col de l'utérus est un examen simple et indolore qui ne prend que quelques minutes. Il permet l'analyse des cellules du col de l'utérus (cytologie) et/ou la réalisation d'un test HPV-HR (détection de la présence du virus HPV).
Il est possible de prévenir le cancer du col de l'utérus de deux façons : grâce à un frottis de dépistage qui permet de détecter la présence de cellules pré cancéreuses et par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV).
Les différents prélèvements sont étalés sur des lames de verre et un produit de fixation est vaporisé dessus. Ce geste sert à "figer" les cellules, afin qu'elles ne s'altèrent pas avant d'être analysées. Les lames peuvent être plongées dans un liquide, ce qui permet la recherche du papillomavirus par le test HPV-HR.
Le délai entre l'infection par l'HPV et l'apparition de symptômes peut varier considérablement. Dans certains cas, les symptômes peuvent apparaître quelques semaines ou mois après l'infection, tandis que dans d'autres cas, il peut s'écouler plusieurs années avant que des lésions ou des verrues ne se développent.
Pour lutter contre les HPV, différents champignons ont montré des bénéfices assez intéressants, notamment pour diminuer la charge virale dans l'organisme et ainsi limiter le risque de récidive. Parmi eux, le reishi, mais aussi le shiitaké, ou plus spécifiquement un extrait fermenté de son mycélium appelé « AHCC ».
Papillomavirus humain (PVH) et cancer du col de l'utérus
Plus de 90 % des personnes infectées finissent par éliminer l'infection.
L'infection à VPH peut s'être produite des années auparavant, et le virus peut demeurer dans l'organisme pendant des semaines, des années, voire la vie durant, sans signe d'infection. Il est donc difficile de savoir exactement quand ou de qui une personne a contracté le virus.
Elle se reconnaît à l'odeur de poisson pourri des pertes vaginales.
Les HPV affectant les muqueuses génitales sont transmis par voie sexuelle et sont fréquents, ceci dès le début de la vie sexuelle puisqu'ils sont détectés chez 1/3 des femmes entre l'adolescence et le début de la vingtaine.
Grâce à ces données inédites, on sait : près d'un tiers sont porteurs, ce qui prouve que le HPV n'est pas « réservé » aux femmes ou aux hommes ayant des relations avec les hommes. Extrêmement transmissible, il ne sélectionne ni genre ni pratique et n'a rien à voir avec le fait d'être multipartenaires.
La contamination des HPV est essentiellement sexuelle, elle se déroule, en général, dès après les premiers rapports sexuels. On estime que le plus souvent, le premier contact a lieu en général entre 18 et 25 ans.
Les partenaires peuvent donc s'infecter mutuellement même en se protégeant, même en se faisant des câlins sans pénétration. Par ailleurs, si l'infection anale par le HPV est plus fréquente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, sa fréquence augmente aussi chez la femme.
Par tranches d'âge, la prévalence a été la plus forte parmi les 60-64 ans (11,4 %), suivis des 30-34 ans avec un peu plus de 7 %.
L'infection à Papillomavirus peut se manifester par des lésions indolores sur la peau (condylomes ou verrues génitales), au niveau ano-génital ou de la muqueuse orale, chez les hommes et les femmes. Les condylomes se détectent le plus souvent à l'œil nu et le diagnostic peut être confirmé par un test HPV.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Les papillomavirus qui se nichent dans la région génitale se transmettent uniquement par contacts sexuels. C'est l'infection sexuellement transmissible la plus répandue au monde.
La plupart des hommes qui ont une infection à VPH dans la région anogénitale n'ont aucun symptôme, et la plupart des infections disparaissent sans traitement en quelques années. Toutefois, chez certaines personnes, les infections à VPH peuvent persister pendant de nombreuses années.
HPV est habituellement transmis par un contact direct peau à peau, le plus souvent pendant un rapport sexuel avec pénétration. D'autres formes de contact intimes, sans pénétration, peuvent être à l'origine d'une transmission HPV, même si elles semblent moins fréquentes.
Le frottis permet de détecter précocement un cancer du col de l'utérus ou des lésions pré cancéreuses. Il est donc essentiel de faire cet examen gynécologique régulièrement, même après la ménopause.
Le premier frottis est proposé entre 20 et 25 ans (il est inutile lorsqu'on n'a jamais eu de rapports sexuels). Puis en prévention tous les 3 ans si les premiers résultats sont normaux.