Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
La personne délirante entend des voix. Elle peut être persuadée que d'autres personnes lisent dans ses pensées, lui volent ses idées ou lui imposent des actes. Elle a parfois le sentiment que des phrases entendues à la télévision ou à la radio sont des messages à son intention.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
Au cours de la bouffée délirante, la psychothérapie apporte un soutien. Il faut rassurer le malade et essayer de lui donner des informations sur son état. La personne atteinte peut en effet bénéficier de moments de lucidité pendant son délire.
Le traitement est fonction de la cause. L'hospitalisation s'impose. Les neuroleptiques, les antidépresseurs, le lithium, sont utilisés selon les cas, et des psychothérapies individuelles ou de groupe peuvent être efficaces.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Sa symptomatologie recouvre les manifestations suivantes : des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement désorganisé ou catatonique.
Le discours délirant peut être analysé selon cinq axes : mécanisme, thème, degré d'adhésion, l'organisation et son degré de systématisation, extension. C'est-à-dire que chaque délire est caractérisé par un ou plusieurs mécanismes, un ou plusieurs thèmes, etc.
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
1. Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. 2. Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Parmi ces facteurs, on trouve des chocs émotionnels : deuil, échec professionnel ou scolaire, séparation conjugale, accident, accouchement, surmenage. Mais également la prise de toxiques comme l'alcool, les drogues (LSD, cocaïne, amphétamines..) ou de médicaments (antidépresseurs, corticoïdes, antituberculeux..).
L'érotomanie est un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un individu qu'il est aimé par un autre. Elle prend une forme obsédante qui se fixe généralement sur un individu au départ inconnu, voire une personnalité publique.
Elle débute par des symptômes atténués, souvent peu spécifiques, associés à des difficultés cognitives. Ces symptômes annonciateurs, ou « prodromiques », correspondent à un état mental à risque d'évolution vers un trouble psychotique.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Les trois dimensions de la santé mentale
La santé mentale positive qui recouvre le bien-être, l'épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d'agir de l'individu dans ses rôles sociaux.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
Les personnes qui vivent un épisode psychotique aigu peuvent parfois être violentes. Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
De la même manière, le plus apaisant pour une personne délirante est d'être comprise. Que quelqu'un, enfin, entende et croit à ce qu'elle dit ! Il est possible, sur cette base, de construire ensuite une histoire avec laquelle toute la famille peut vivre.