- Les examens chimiques de l'eau : ces examens permettent de tester l'acidité de l'eau, mais aussi, de révéler sa contenance en minéraux. Si l'eau contient du plomb, elle ne peut être déclarée potable. - Les examens bactériologiques de l'eau : plusieurs échantillons doivent être prélevés.
L'eau potable est définie comme suit : elle doit contenir moins de 300 germes par millilitre (bactéries et spores de champignons).
Pour obtenir une analyse précise de la qualité de votre eau, vous devez faire une demande auprès du ministère de l'Environnement et de laboratoires accrédités afin d'acquérir une trousse d'échantillonnage.
L'Agence Régionale de Santé (ARS) est en charge de la mise en œuvre du contrôle sanitaire de la qualité de l'eau en France. En France, chaque année, ce sont 18,5 millions d'analyses qui sont réalisées par les autorités sanitaires et 9,3 millions par les entreprises de l'eau.
Le site internet du ministère de la santé www.eaupotable.sante.gouv.fr permet également d'accéder aux résultats du contrôle sanitaire de l'eau du robinet, commune par commune, au fur et à mesure de leur disponibilité.
Des risques de contamination faibles
L'eau du robinet peut contenir différentes substances comme des bactéries, virus, résidus de pesticides ou médicaments et constituants naturels (fer, sodium…). Pour autant, les réglementations sanitaires fixent des seuils à ne pas dépasser.
La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l. La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l. Le pH de l'eau doit être compris entre 6,5 et 9. Le TH soit la dureté de l'eau, qui correspond à la mesure de la teneur d'une eau en ions calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français.
Il suffit de déposer quelques gouttes de liquide sur du sulfate de cuivre anhydre. Si l'on peut observer l'apparition d'une couleur bleue on peut conclure que le liquide testé contient de l'eau et si cette couleur n'est pas visible alors il n'en contient pas ou trop peu pour être détectée.
Un cours d'eau est jugé « en bon état » si : Il permet une vie animale et végétale riche et variée ; Il contient peu de produits toxiques ; Il dispose d'une quantité suffisante d'eau pour satisfaire les usages des humains mais aussi les besoins des milieux naturels et des animaux et végétaux qui y habitent.
Par ailleurs, le montant annuel du coût des examens de la qualité des eaux par abonné dans les situations sévères n'est pas prohibitif : de l'ordre de 40 à 50 € par an et par abonné.
Les bandelettes test : la technique la plus simple
L'analyse d'eau de source peut être réalisée à travers un processus très simple qui consiste à utiliser de petites bandes dont la couleur change au contact du liquide. Ces bandelettes sont à usage unique et indiquent la concentration de l'eau et sa potabilité.
Les signes qui indiquent qu'une eau n'est pas potable peuvent inclure un changement de goût, d'odeur ou de couleur de l'eau, la présence de particules ou de sédiments, ainsi que des réactions indésirables après la consommation d'eau.
L'eau de l'Ile-de-France est la plus saine de France. La qualité microbiologique de l'eau francilienne est selon FluksAqua " de très loin la meilleure de France". Son taux de conformité est de 99,93%.
Attention à ces eaux en bouteille très populaires en France
C'est le cas de Badoit, Cristaline, Carrefour, Evian (50 cl et 1 litre), Vittel (33 cl et 1 litre), et Perrier. La Vittel Kids est la bouteille qui a révélé le plus de microplastiques. Elle en contient 40 pour 33 cl, soit 121 particules par litre.
Pour détecter la présence d'eau, on réalise un test. Lequel ? Le sulfate de cuivre anhydre est blanc, il devient bleu au contact de l'eau et permet ainsi de détecter la présence d'eau dans une substance.
- Eaux de surface. Le pH, la conductivité, l'oxygène dissous, la température et la turbidité sont mesurés in situ. Ils permettent une première estimation de la qualité du milieu. Les phosphates, l'ammoniac, les nitrates et le fer permettent d'apprécier l'impact de rejets polluants.
Le sulfate de cuivre anhydre est une poudre blanche qui permet de détecter la présence d'eau dans une substance. Il devient bleu au contact de l'eau.
L'eau non potable est l'eau dont la qualité ne satisfait pas les normes de potabilité établies par le code de la santé publique, ne pouvant être destinée à la consommation humaine et étant utilisée essentiellement pour des besoins industriels ou collectifs publics ou privés.
L'eau ne se trouve jamais à l'état pur (H2O). Elle contient toujours des éléments minéraux et organiques ou encore des microorganismes. L'eau potable est une eau dont on considère, à l'aune de normes de qualité, qu'elle peut être bue, cuite ou utilisée à des fins domestiques et industrielles sans danger pour la santé.
Article 1er de la directive du 15 juillet 1980
La présente directive concerne les exigences auxquelles doit satisfaire la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
Dans la commune de Merlieux-et-Fouquerolles qui est concernée par les restrictions d'eau, il n'est donc plus recommandé de boire l'eau du robinet, de l'utiliser pour préparer les repas et les boissons ou se laver les dents.
Chose peu discutée voire occultée et même si les normes de potabilité ne fixent plus aucune limite, l'eau du robinet est moins susceptible d'encrasser l'organisme que les eaux minérales en bouteille car généralement moins chargée en minéraux.
En effet, ils renferment des perturbateurs endocriniens qui modifient le bon fonctionnement de nos cellules. L'exposition à ces composés chimiques, même à faibles doses, peut engendrer des dysfonctionnements hormonaux, une baisse de la fertilité ou voir une stérilité et même le cancer du sein.