La palpation de l'implant sous la peau permet de vérifier son positionnement correct. En cas de doute, sa position peut être contrôlée par échographie ou radiographie.
Une fois en place, l'implant ne se voit pas et ne se sent pas. L'implant est efficace pendant 3 ans, il peut donc rester en place pendant 3 ans maximum et être retiré dès que la femme le désire.
Palpation une à deux fois par mois
Les femmes porteuses d'un implant contraceptif sont invitées à palper «une à deux fois par mois» le site d'implantation afin de s'assurer que le bâtonnet est bien en place. Si ce n'est pas le cas, elles devront prendre rendez-vous avec leur médecin ou leur sage-femme.
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
En effet, les grossesses sous implant sont extrêmement rares. C'est la contraception la plus efficace de toutes les contraceptions connues. Elle est même plus efficace que la ligature des trompes.
Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
Il faut noter que l'hormone HCG est sécrétée au bout du 8e jour après la fécondation, sur un très faible taux. Cette hormone HCG ne peut pas être détectée avant 3 semaines. Le test urinaire peut donc être réalisé dès la 3ème semaine d'aménorrhée (qui correspond à la première semaine de grossesse).
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
L'hormone progestative contenue dans l'implant empêche la grossesse en stoppant l'ovulation. Les hormones épaississent la glaire cervicale, ce qui empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l'utérus et de féconder l'ovule.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose).
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Pourquoi l'implant contraceptif doit-il être remplacé tous les trois ou cinq ans ? L'implant contient un réservoir de progestérone qui, selon le modèle, sera diffusée en doses minuscules pendant les 3 ou 5 ans que l'implant restera en place, de manière à prévenir une grossesse.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
- Entre 10 et 20 % des utilisatrices ont des saignements très fréquents, surtout pendant les six premiers mois de pose de l'implant. Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile.
Si l'implant n'est pas palpable, une radiographie, voire une IRM, doivent être effectuées pour vérifier qu'il est toujours dans le bras. S'il a migré, il doit être retiré lors d'une intervention chirurgicale.
Lors d'un déni, les signes de grossesse – nausées, prise de poids, aménorrhée, ventre qui s'arrondit - sont absents ou bien mal interprétés.
Le tout est baptisé "First Response Pregnancy Pro" et relié en Blutooth à votre téléphone. Il vous faudra également télécharger l'application "Cycle & Ovulation" (disponible sur iOS et Android). Le test est commercialisé aux Etats-Unis pour 20 dollars, contre 10 dollars pour un test classique.
Le saignement de grossesse est généralement très léger : il se s'agit que des quelques gouttes voire des traces rouge clair à brunâtres au fond de ta culotte. À l'inverse, des règles douloureuses sont généralement associées à des saignements plus importants et, du moins, bien rouges.
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.