Lorsqu'on parle de polygamie, on se trouve confronté à des faits avérés : un homme vit avec plusieurs femmes, plusieurs épouses, ou encore impose à son épouse légitime la présence d'une ou plusieurs maîtresses attitrées durant une longue période dans la vie du couple.
1. Se dit d'une personne (homme ou femme) mariée simultanément à plusieurs femmes, à plusieurs hommes. 2. Se dit des plantes qui, sur le même pied, portent des fleurs bisexuées ainsi que des fleurs mâles et/ou femelles.
Plusieurs facteurs socio-économiques et culturels favorisent la pratique de la polygamie, dont : L'écart d'âge important entre conjoints au moment du mariage et la structure par âge; La sécurité et le respect qui viennent avec la polygamie; L'opportunité pour le remariage après veuvage.
Certaines populations autorisent aussi la polyandrie, mais ce phénomène est beaucoup plus rare, et ne se rencontre qu'au Tibet, chez les Bahima en Afrique orientale, chez certaines tribus Inuits, et chez les Toda en Inde.
La famille polygame est cette forme de famille où une personne a contracté le mariage avec plusieurs conjoints(es). Elle est connue sous deux formes : la polyandrie quand c'est une femme qui a plusieurs hommes comme maris et la polygynie quand c'est un homme qui a plusieurs femmes comme épouses.
Définition et problématiques liées à la polygamie
Pour le droit français, la polygamie consiste à contracter un second mariage sans avoir mis fin à la première union. Elle est interdite par l'article 147 du Code civil, qui dispose que « l'on ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier ».
Les Etats dont la loi autorise la polygamie, et qui ont passé une convention bilatérale de sécurité sociale avec la France sont les suivants : Algérie, Bénin, Cameroun, Congo, Côte- d'Ivoire, Gabon, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo et Tunisie (jusqu'à la nouvelle convention signée avec la France le 26 juin ...
Tel que mentionné plus haut, la pratique de la polygynie peut mener à de la jalousie entre les épouses, à de la compétition ainsi qu'à la distribution inégale des ressources domestiques – des facteurs qui contribuent à créer de l'acrimonie entre les épouses et entre les enfants de chacune d'elles[63].
MISANDRE, , adj.
Les Diola-Manjak viennent de la Casamance, frontalière du Sénégal et de la Guinée. Les familles polygames en France sont donc essentiellement d'origine malienne. Les lois françaises n'interdisent pas l'état de polygamie en France, et ont été confirmées en 1980, par l'arrêt Montch (Conseil d'État du 11 juillet 1980 ).
En 2010, au Burkina Faso, 42,4 % des personnes mariées vivaient en union polygame contre 54,7 % en 1998. En Guinée, ce taux s'élevait à 47,9 % en 2012 contre 53,1 % en 2005, et, au Sénégal, 35,2 % des individus mariés vivaient en union polygame en 2013 contre 38,1 % en 2002 (cf. document 1).
En premier lieu, elle permet de s'allier à plusieurs groupes et confère un avantage sociopolitique. Elle représente aussi un apport économique, car la femme, par son travail, contribue à l'entretien du ménage.
La polyandrie est l'union habituelle d'une femme avec plusieurs hommes. Elle est attestée dans des sociétés tribales très différentes en Afrique chez les Bantous, en Océanie Nouvelle-Calédonie ou à Sumatra chez les Minangkabau.
On appelle cela le polyamour. Il ne doit pas être confondu avec la polygamie. En polyamour, on peut avoir plusieurs partenaires en même temps et chacun des partenaires connaît l'existence des autres et l'accepte. Et la polygamie, c'est une seule personne qui est mariée à plusieurs autres personnes.
- L'interdiction de la polygamie en France est un principe d'ordre public dont la violation est sanctionnée par l'annulation du mariage irrégulier et constitue un délit prévu et réprimé par l'article 340 du code pénal.
Polyamour : ces femmes qui aiment plusieurs personnes à la fois et l'assument.
POLYANDRIE, subst. fém. A. − SOCIOL., ANTHROPOL.
polygynie
1. Cas particulier de la polygamie, dans lequel un homme peut avoir plusieurs épouses. 2. Caractère des sociétés d'insectes (bourdons, guêpes des régions tropicales) comportant plusieurs « reines » (femelles fécondes).
Cette conclusion indiquant que la polygynie constitue une violation injustifiable des droits des femmes et des enfants peut de plus en plus être considérée comme la pratique opinio juris dominante de l'État pour interdire ou, à tout le moins, restreindre la pratique.
La bigamie doit faire l'objet d'éléments constitutifs : elle suppose la célébration d'un second mariage valable ; elle doit constituer une infraction intentionnelle : la personne doit avoir connaissance du fait que le premier mariage subsiste au moment de la célébration du second mariage.
La polygamie est attentatoire à la dignité de la femme. Elle constitue, en outre, une inadmissible discrimination à son égard. Elle doit être, en conséquence, définitivement abolie là où elle existe[26].
En droit positif français, la polygamie ne constitue un délit que s'il est prouvé qu'une personne s'est mariée civilement alors qu'un premier mariage, enregistré par un officier d'état civil, en France ou à l'étranger, est toujours en cours.
Polygamie. La polygamie n'est autorisée en Algérie que si l'homme a l'assentiment de la première épouse. L'autorisation de second mariage doit être accordée par un juge.