On reconnaît un enfant timide par son comportement. En général, il n'est pas à l'aise en public. Par exemple, il ne va pas jouer naturellement avec les enfants de son âge.
les timides parlent moins que les autres, ont moins de contact avec les yeux (difficultés à regarder les autres dans les yeux) et ont plus de gestes nerveux. Ils rencontrent moins de personnes et ont plus de difficultés à se faire des amis. Selon leurs propres aveux, ils ont des problèmes de communication.
Souvent la timidité est vue comme un défaut. Si elle entraîne parfois une gêne importante, et peut contrarier notre quotidien, les choses ne sont pas si tranchées… Elle provoque en fait chez les autres des réactions très diverses, pas seulement négatives !
La timidité n'est pas héréditaire, même si, fréquemment, les parents d'un timide le sont aussi. Les attitudes des parents peuvent renforcer une timidité naissante. En effet, les enfants ont généralement tendance à reproduire la méfiance à l'égard d'autrui qu'ils observent chez leur père ou leur mère.
Judo, karaté, boxe française, etc : il y a en a pour tous les goûts. Le fait de s'engager physiquement et de remporter - parfois - des combats, s'avère extrêmement satisfaisant et permet de prendre conscience de ses capacités physiques et mentales.
Les sports à privilégier pour développer la confiance en soi
Si vous avez du mal avec les contacts physiques, ou besoin de prendre en assurance, les sports de combat sont la solution idéale. Boxe, judo, karaté… peu importe celui que vous choisissez, tous ont en commun la concentration et le contact physique.
Pour Antoine Pelissolo, la meilleure manière de faire face à la timidité est de prendre l'habitude, de s'entraîner, de maîtriser la chose. Le théâtre peut aider, car souvent on joue un rôle. Le métier, quel qu'il soit, peut être également une bonne manière de vaincre sa timidité.
Des chercheurs américains viennent découvrir une zone du cerveau qui expliquerait en partie la timidité. Mais pour beaucoup de spécialistes, la « phobie sociale » est favorisée par l'éducation et peut se soigner avec succès.
Le traitement essentiel de la timidité est probablement celui de la thérapie comportementale qui aide le timide à dépister complexes, blessures morales et frustrations. Adaptée à tous les âges, cette thérapie très efficace permet d'affronter progressivement les situations redoutées.
La timidité excessive, aussi appelée phobie sociale, se caractérise par la présence d'une peur persistante des situations sociales où la personne risque d'être exposée à l'observation d'autrui et où elle craint d'agir de façon humiliante ou embarrassante ou d'être humiliée ou embarrassée.
Participer, hors temps scolaire, à des activités d'expression orale (chant, théâtre ou autres) peut l'aider à se dépasser pour parler en public. De même, la relaxation peut l'aider à gérer son stress pour ne plus vivre la timidité comme un handicap.
Prendre le temps de l'écouter, et de faire des activités en groupe qui lui correspondent. Un enfant timide a besoin d'être écouté, et surtout qu'on évite de le brusquer. Intéressez-vous à lui, discutez avec lui, et, selon ses centres d'intérêt, proposez-lui de faire en petit groupe des activités qui lui plaisent.
Les sports à privilégier pour un enfant en manque de confiance. Le basket. A l'adolescence, certains enfants peuvent être hantés par un complexe, parfois celui de leur grande taille. Avec le basket, ces derniers découvriront que ce qu'ils croient être un point faible s'avère être un atout.
Offrez à votre enfant une routine stable et des règles claires. Cela favorise le développement d'un sentiment de sécurité qui l'aide à construire son estime de soi. Félicitez-le pour ses efforts quand il fait, par exemple, une tâche plus difficile.
d'A. : La confiance en soi est-elle innée ? G.G.: Absolument pas, on ne naît pas sûr de soi , on le devient! Un enfant acquiert les bases de ce sentiment dès ses premiers mois de vie grâce au lien de confiance et d'attachement qui l'unit à ses parents .
On ne naît pas timide ou complexé, on le devient. Toutefois, on repère un point commun : c'est à partir des péripéties de la relation aux parents qu'ont surgi les éléments ayant donné lieu à ce manque de confiance en soi.
Contraire : assuré, audacieux, cynique, décidé, désinvolte, dynamique, effronté, entreprenant, fanfaron, fier, hardi, impertinent, impudent, insolent, intrépide, résolu. – Familier : crâneur.
La timidité est souvent associée à la peur de mal faire, de ne pas être assez bien. Et le doute de soi l'alimente. "Comme la personne est peu exposée au regard de l'autre, elle ne peut renforcer l'estime de soi : c'est un cercle infernal" souligne Catherine Eliora Le Goff.