Si vous avez un garçon, c'est en général vers douze ans (la plupart du temps entre onze et quatorze ans) ; l'augmentation du volume et de la sensibilité des testicules témoigne du début de sa puberté, précédant l'apparition des poils pubiens et ensuite des poils sous les aisselles.
La puberté commence chez le garçon par une augmentation du volume des testicules, vers 11-12 ans. La pilosité pubienne apparaît ensuite, puis l'augmentation de la taille de la verge. La pilosité au niveau des aisselles, du visage, du thorax et de l'abdomen est plus aléatoire, de même que la mue de la voix.
Le premier signe visible de la puberté est le développement des seins. Viennent ensuite la pilosité au niveau de la zone sexuelle et des aisselles et le changement d'apparence de la vulve. Cette dernière, dont les petites lèvres s'agrandissent, devient horizontale à cause de l'élargissement et de la bascule du bassin.
Chez le garçon la pilosité pubienne apparait environ 6 mois après le début de la puberté (caractérisé par l'augmentation du volume testiculaire au-delà de 4 mL). L'âge physiologique se situe entre 9 et 14 ans.
La puberté précoce
un gonflement des seins, l'apparition de poils pubiens et parfois des règles, avant huit ans chez les filles ; un développement des testicules (parfois d'un seul côté) et des poils pubiens avant neuf ans chez les garçons.
Les garçons deviennent pubères vers 15 ans, selon une enquête de 1994. Ils sont moins précoces que filles, qui ont leurs premières règles vers 13 ans.
En consultation, si votre enfant présente réellement une puberté précoce, vous serez dirigé vers un spécialiste, un endocrinologue pédiatre, qui complètera le bilan et proposera un traitement adapté. Le plus souvent, il s'agit d'injections trimestrielles d'hormones de synthèse.
Comment se déclenche la puberté ? La puberté démarre lorsque l' hypophyse et l'hypothalamus (organes neuroglandulaires situés dans le cerveau) se mettent à produire des hormones spécifiques.
Les enfants, en particulier les filles, qui développent une puberté précoce ont plus de risques de souffrir de diabète et de maladies cardiovasculaires. Visage enfantin mais un corps de femme. De plus en plus de fillettes, et dans une moindre mesure les garçons, atteignent la puberté prématurément.
Le réveil des neurones à GnRH
Un acteur central provoque le déclenchement de la puberté : la gnrh (Gonadotropin releasing hormone), l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires, encore nommée gonadolibérine, qui est libérée en grande quantité.
Si les cordes vocales sont fines, elles vibrent rapidement, et la voix est aiguë. Si les cordes vocales sont épaisses, elles vibrent moins vite et la voix est grave. Lors de la mue, la voix baisse en général d'une octave. Il faut seulement quelques jours pour passer de sa voix d'enfant à celle d'adulte.
Douze à dix-huit mois après, les premiers poils poussent sous les bras, suivis quelques mois plus tard de l'apparition de la pilosité au visage et sur le corps. Peu à peu, la voix commence à muer.
Les poils pubiens se situent : sur le mont du pubis, relief arrondi situé à l'avant de la symphyse pubienne, chez la femme1 ; autour du pénis et des testicules, chez l'homme.
Le traitement des pubertés précoces centrales repose essentiellement sur l'utilisation des agonistes de la GnRH. Des formes retard, à injection mensuelles ou trimestrielles sont utilisées.
Une complémentation en vitamine D pourrait ralentir la puberté précoce chez les filles. Les filles qui souffrent de puberté précoce sont plus souvent touchées par une déficience en vitamine D ; une complémentation pourrait donc repousser le début de la puberté.
L'importance de la pilosité chez un homme dépend de plusieurs facteurs tels que la quantité d'hormone sexuelle (testostérone), l'hérédité et l'âge. Les poils sur la poitrine et sur le corps ne poussent pas toujours dès la puberté, ils apparaissent chez beaucoup entre 20 et 30 ans, ou chez d'autres jamais.
Cela peut être dû à : une mauvaise alimentation ou un problème digestif (maladie cœliaque...) un traumatisme psychique (deuil, séparation...) certaines maladies endocriniennes (déficits en hormone de croissance, pathologies thyroïdiennes, anomalies de la puberté...)
« Chez les garçons, il est possible d'accélérer la puberté en administrant une faible dose de testostérone pour enclencher le processus, mais auparavant, il faut s'assurer que le retard n'est pas causé par un facteur sous-jacent.
Perdre du poids, adopter une alimentation saine et équilibrée et faire du sport sont d'excellents moyens d'augmenter naturellement ton taux de testostérone, tout en améliorant ta santé générale. Apporter de petits changements à son mode de vie est sans risque pour la plupart des garçons adolescents.
Conséquences psychologiques
A moyen terme, c'est la taille définitive qui pourra être affectée. L'enfant grandit plus vite que les autres, mais elle s'arrêtera plus tôt, au risque de rester finalement plus petite que la moyenne des femmes. Une fois adulte, elle pourra également souffrir de problèmes de fertilité.
Lorsque des signes de maturité sexuelle apparaissent avant 9 ans chez les garçons et avant 8 ans chez les filles, on parle de puberté précoce.
Qu'est-ce qu'un « bloqueur de puberté » ? Un « bloqueur de puberté » est un médicament dont le but est de retarder ou stopper complètement la puberté chez les adolescentes. Plusieurs médicaments peuvent jouer ce rôle, il n'existe donc pas un seul bloqueur de puberté.
L'hormone de croissance est indiquée dans 5 cas en France : - La petite taille pour l'âge gestationnel (SGA) n'ayant pas rattrapé leur retard à l'âge de 4 ans. Il s'agit d'enfants dont la taille et/ou le poids est inférieur à la moyenne.
Croissance physique des adolescents
Une poussée de croissance se produit chez les garçons entre environ 12 et 16 ans, avec un pic généralement entre 13 et 14; un gain > 10 cm est habituel l'année du pic de vélocité.
Si les poils pubiens poussent en bouclettes, c'est à cause de leur bulbe qui, comme pour les cheveux frisés, est incurvé et prédéfinit leur forme future. Une permanente pubienne utile en phase de séduction. Car sous ces poils se dissimulent des glandes sudoripares particulières.