Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.
L'épilepsie nocturne survient quant à elle pendant le sommeil. "Dans l'épilepsie, le court-circuit intervient en fonction des rythmes du cerveau ; or, pendant le sommeil, les neurones se synchronisent de manière très différente. Cela peut générer une crise", explique le neurologue.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Or l'épilepsie n'est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison.
10. L'épilepsie n'est pas une maladie mortelle. Il demeure qu'elle est parfois une maladie très grave et que certains patients en meurent. Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique).
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.
La plupart des types de convulsions généralisées (comme les convulsions tonico-cloniques) impliquent des contractions musculaires anormales. Les convulsions qui n'impliquent pas de contractions musculaires anormales sont appelées absence épileptique.
L'IRM reste l'examen de référence pour la recherche des causes de l'épilepsie. D'autres examens (prise de sang, examen du fond d'œil, par exemple) peuvent être utiles dans la recherche de certaines causes.
Origines. Selon les études, l'absence épileptique serait liée à des facteurs génétiques et environnementaux. L'élément retenu est notamment le manque de sommeil, mais aussi le stress ainsi que le faible taux de glucose et l'exercice intensif.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Ces syndromes épileptiques résultent d'une lésion cérébrale diffuse ou locale entrainant une épilepsie généralisée ou partielle. Leurs causes peuvent-être une atteinte cérébrale métabolique, infectieuse ou toxique : Une tumeur cérébrale dans 10 à 15% des épilepsies de l'adulte. Un accident vasculaire cérébral.
La durée moyenne de ces crises est de 12 min, dépassant 5 min dans 50 % des cas, dépassant 10 min dans 29 % des cas, 20 min dans 16 % des cas et 30 min dans 12 % des cas. Les crises partielles durent en moyenne plus longtemps que les crises généralisées tonico-cloniques.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
le stress, le manque de sommeil, l'alcool et les drogues. et, chez les femmes, les changements hormonaux.
Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. Le site de l'Assurance Maladie précise que la moitié des enfants concernés par l'épilepsie guérissent à l'âge adulte.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Elle consiste en une contraction de tous les muscles, provoquant parfois une morsure de la langue. La phase clonique dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration.