Si la maladie s'aggrave pendant la rémission, on parlera de rechute. Si la maladie réapparaît après la guérison, il s'agit cette fois d'une récidive. Enfin, si la personne ne parvient pas à se sortir totalement du symptôme dépressif pendant au moins deux ans, on considère qu'il s'agit d'une forme chronique.
1. Quel sont les signes qui indiquent que vous êtes en train de faire une rechute dépressive? - Pensées (comment on pense, ce qu'on pense): idées qui reviennent, croyances, vision des autres, vitesse de la pensée (ex.
Si une personne est vulnérable psychiquement et qu'elle ne suit pas une psychothérapie lui permettant d'apprendre à affronter les aléas de la vie, l'apparition d'un nouvel événement douloureux ou perturbant pourra déclencher un nouvel épisode dépressif.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
Ne pas rester seul(e)
Associé à la volonté personnelle de la personne concernée, le soutien apporté par les proches, les spécialistes et les groupes d'entraide demeure essentiel. Etre entouré par des personnes sensibilisées au problème va renforcer la personne et réduira le risque de rechute.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
On parle de rechute lorsque, après avoir repris normalement le travail dans les conditions habituelles de son contrat, le travailleur retombe, à la suite de la même maladie ou du même accident, en incapacité de travail dans les 14 jours calendrier qui suivent la fin de l'incapacité.
On évoque aussi la «rechu te sèche» (cuite sèche, ivresse mentale), lorsque la personne qui était dépendante de l'alcool re trouve ses anciennes habi tudes de penser, de vivre et de se com porter, mais sans con sommer de l'alcool.
1. Reprise évolutive d'une maladie qui était en voie de guérison. 2. Action de retomber dans un mal, dans une mauvaise habitude.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Lorsque vous parlez à un membre de votre famille souffrant de dépendance, ce que vous dites compte. Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche.
La rechute, une situation fréquente
«Une consommation sans risque n'existe pas, ajoute l'intervenante. Et la rechute est quelque chose qui survient assez fréquemment. Les gens qui terminent une cure doivent tout changer de leur vie: leur entourage, leurs habitudes. C'est extrêmement difficile.
La dépendance à l'alcool est souvent un révélateur de difficultés profondes et un changement d'habitudes de vie dont la résolution est rarement instantanée. Reconstruire un nouvel équilibre sans alcool prend souvent quelques années. Entre-temps, des rechutes sont tout à fait possibles.
La dépression se retrouve également chez les personnes présentant d'autres troubles physiques, variés et non spécifiques, d'ordre : digestif (diarrhée, douleurs abdominales, constipation, nausées, vomissements) ; cardiaque (palpitations, douleurs thoraciques) ; neurologique (crampes, maux de tête).
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.