Le mal de dos inflammatoire est caractérisé par des douleurs nocturnes et des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes. Les symptômes ne s'améliorent pas avec le repos, mais au contraire, avec l'exercice.
La plupart des douleurs de dos inflammatoires sont dues à la spondylarthrite (ou spondyloarthrite), un rhumatisme inflammatoire qui touche majoritairement la colonne vertébrale.
L'application de compresses chaudes ou froides est souvent efficace. Certaines personnes arrivent à soulager la douleur en prenant des antidouleurs ou des anti-inflammatoires en vente libre comme l'ibuprofène (Advil, Motrin) ou le naproxène (Aleve).
L'inflammation musculaire, comment la reconnaître ? À l'image de tous les processus inflammatoires, l'inflammation musculaire se caractérise par une rougeur, associée ou non à un œdème, qui se développe au niveau du muscle ou du groupe musculaire lésé. Généralement, la zone concernée est chaude au toucher.
Les quatre principaux signes d'inflammation sont la chaleur, la rougeur, l'enflure et la douleur. Les maladies inflammatoires à long terme comprennent l'asthme, la colite, la maladie de Crohn, l'arthrite, la vasculite et la néphrite.
Un bilan sanguin permet de rechercher des signes biologiques d'une inflammation et d'en évaluer l'importance. Plusieurs éléments peuvent être pris en compte : la vitesse de sédimentation (VS) : Ce test mesure la vitesse à laquelle les globules rouges du sang tombent au fond du tube sous l'action de la gravité.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Parmi les causes les plus fréquentes : Les sollicitations inhabituelles de la colonne. Une lourde charge à porter, un déménagement, un long trajet en voiture… peuvent provoquer le classique "lumbago" ou l'apparition de douleurs le plus souvent au niveau des lombaires (bas du dos).
L'inflammation se produit lorsque les vaisseaux sanguins se dilatent pour laisser passer plus de sang vers les tissus lésés. C'est la raison pour laquelle la zone devient rouge et chaude.
Brûlures, décharges électriques, démangeaisons, picotements en sont la signature, souvent associés à d'autres symptômes, troubles du sommeil, fatigue, anxiété, dépression et hypersensibilité, ou, au contraire, hyposensibilité.
Il faut absolument consulter son médecin si : Le mal de dos est consécutif à une chute, un choc, ou un coup et ce tout particulièrement chez les femmes de plus de 65 ans, chez les personnes qui fument, consomment de l'alcool, prennent des corticoïdes, présentent un diabète ou ont des antécédents de cancer.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
La position sur le côté est la meilleure si vous souffrez d'un mal de dos, c'est celle qui met le moins de contraintes sur la colonne. Afin d'optimiser cette position, vous pouvez mettre un coussin entre vos deux jambes, au niveau des genoux afin d'éviter une rotation de la colonne lombaire.
La spondylodiscite désigne une infection sévère d'une ou plusieurs vertèbres et des disques intervertébraux adjacents. Elle est l'une des nombreuses causes de douleurs du dos et du rachis. Peu fréquente, cette affection représente 2 à 7% des infections ostéoarticulaires.
Les résultats montrent que près de 40% des lombalgies chroniques avec hernie discale pourraient être le fait d'une bactérie, le Propionibacterium acnes (P. acnes).
Dorsales : foie, estomac, vésicule biliaire, pancréas, intestin. Les organes tels que le foie, l'estomac, la vésicule biliaire, le pancréas ou encore le début de l'intestin grêle, peuvent entraîner des douleurs dans le milieu du dos, entre les omoplates.
L'inflammation est un phénomène faisant partie intégrante de votre système immunitaire. Un phénomène bénéfique qui vous permet de vous défendre contre les agressions (inflammation aigüe). Cependant, lorsque la réaction inflammatoire persiste dans le temps, elle peut entraîner des complications sur la santé.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
L'inflammation se guérit par les anti-inflammatoires
Mais pas uniquement. L'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène…), et la cortisone sont les plus couramment utilisés. Ils diminuent la fièvre, le gonflement, la fatigue. Ils suffisent en cas de goutte ou de tendinite.
Le stress augmente les tensions dans les muscles et libère des substances favorisant les inflammations. Le mal au dos, synonyme de ras-le-bol et de stress? L'expression, très populaire, «en avoir plein le dos» tendrait à le démontrer.
Lorsqu'elle est aiguë, on parle de lumbago. Le malade est littéralement plié en deux et ne peut plus bouger. Mais ces épisodes, bien que douloureux, guérissent spontanément. En revanche, quand la douleur ne disparaît pas après trois mois, on parle de lombalgie chronique.
Le tabagisme, l'hypertension artérielle ou certaines maladies auto-immunes touchant par exemple la thyroïde, sont également en mesure d'engendrer une inflammation chronique, tout comme l'obésité, la sédentarité ou le stress.
En général, l'inflammation est une réaction utile à l'organisme puisqu'elle lui permet de se défendre de façon ponctuelle contre une agression. On parle alors de réaction inflammatoire «aiguë». Mais, dans certains cas, il arrive que l'inflammation perdure jusqu'à devenir chronique.