Il existe plusieurs critères pour faire le diagnostic de phobie : Une crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l'anticipation d'un objet ou d'une situation spécifique (vol en avion, sang, hauteurs, animaux...).
Les phobies peuvent se développer en réponse à une pression ou à la suite d'un événement traumatisant. Dans d'autres cas cependant, des peurs irrationnelles peuvent se développer sans aucun événement déclenchant.
Vaincre sa phobie n'est pas facile, néanmoins il est possible de recourir à différentes méthodes pour soigner ces peurs irrationnelles : thérapies comportementales et cognitives, hypnose, EMDR, psychothérapies, psychanalyse, psychotropes... Découvrez tous les traitements des phobies.
Katagélophobie : c'est le petit nom de la peur du ridicule.
Elle se déclenche dès que la personne rencontre l'objet ou la situation concernée ; Elle contraint la personne à éviter cette situation ou cet objet précis ; Elle est une source de souffrance ou de gêne importante dans la vie quotidienne.
La peur n'est pas aliénante, elle reste contrôlable. Il est possible d'avoir peur de l'avion si c'est la première fois que l'on effectue un long trajet. Cependant si la peur est systématique, qu'elle se transforme en angoisse et provoque une souffrance et des réactions excessives, il s'agit d'une phobie.
Une phobie est une “maladie de la peur” : une peur excessive que l'on ne peut pas contrôler. Une personne sur dix est touchée, surtout des femmes.
Définition : c'est quoi, une phobie ? La phobie désigne la peur exagérée et l'évitement de certaines situations, de certains objets ou de certains phénomènes. Elle s'inscrit dans la catégorie des troubles anxieux. Contrairement à l'anxiété généralisée, la phobie se déclenche en présence d' un objet spécifique.
Tout le monde peut devenir phobique et ce n'importe quand, même si en général, une phobie se manifeste chez quelqu'un qui a un terrain anxieux. Il y a les phobies infantiles, qui sont transitoires : par exemple la phobie du noir, des sorcières….
Il peut y avoir : Des causes individuelles : angoisse de séparation, phobie sociale (anxiété de performance comme la peur de parler en public ou de rater les examens)… Des causes conjoncturelles : un deuil récent dans la famille, un déménagement, un divorce, etc.
La manifestation de la phobie scolaire peut se traduire par différents troubles comportementaux : L'enfant manifeste des signes de forte anxiété : l'anxiété peut-être observée à partir de l'apparition de tremblements, d'une certaine pâleur, de sueurs ou de douleurs physiques comme des maux de ventre ou de tête.
La phobie scolaire est une angoisse massive qui survient à la simple idée d'aller à l'école. Elle se manifeste typiquement au moment du départ de la maison par une crise de panique qui ne s'estompe que lorsque l'enfant est convaincu qu'il n'ira pas à l'école.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
On peut distinguer : Phobies animales : peur des chats, des chiens, des araignées, des souris, des serpents, des oiseaux… Phobies liées à l'environnement naturel : peur de l'eau, de la foudre, de la hauteur, de l'obscurité… Phobies situationnelles : peur de l'avion, du train, de la noyade, de la foule, d'uriner…
Sciences : l'Homme naît avec la peur instinctive des araignées et des serpents. Cette phobie est "héréditaire", selon une étude publiée dans la revue "Frontiers in Psychology".
Car la phobie du vendredi 13 a un nom, la "paraskevidékatriaphobie", vocable formé à partir des mots en grec ancien paraskevi (le 6e jour de la semaine, donc vendredi), decatreis (treize) et phobos (peur).
La carpophobie, c'est la peur des fruits. Les personnes souffrant de carpophobie ont un fort sentiment de dégoût et de répulsion envers les fruits et parfois les légumes. Ils ne peuvent donc ni toucher ni manger ces aliments.
Définition. L'hexakosioihexekontahexaphobie (littéralement, « peur du nombre six cent soixante-six ») est une phobie qui tire son origine du verset 13:18 de l'Apocalypse, l'un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le Nombre de la Bête, bête associée à Satan ou à l'Antéchrist.
Aujourd'hui, la phobie se traite très bien. Le traitement essentiel de la phobie est la psychothérapie, notamment thérapie cognitive et comportementale (TCC). Certains médicaments peuvent être utilisés, mais ils sont secondaires par rapport à la psychothérapie.
Pour traiter la phobie, le psychiatre ou le psychologue TCC va procéder à un questionnement socratique. Notamment, il va chercher à remettre en cause le postulat de base: soit en contestant le caractère dangereux de la chose crainte.
Chez l'être humain, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différentes manifestations sont essentiellement dues à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur.