Son signe clinique essentiel est la « gibbosité » qui s'observe lorsque le patient se penche en avant : une bosse apparaît à côté des vertèbres du haut de la colonne vertébrale (on parle alors de « scoliose thoracique ») ou du bas (« scoliose lombaire »).
La personne est mesurée debout et éventuellement couché. Elle se met ensuite debout, torse nu, et joint ses deux pieds nus. Le médecin recherche alors une éventuelle asymétrie du pli de la taille ou des épaules, premiers signes d'une scoliose.
Quels sont les symptômes d'une scoliose ? Une scoliose peut être longtemps asymptomatique. Les douleurs du rachis (lombalgies, dorsalgies) sont très souvent le premier signe d'appel (40% des patients). Elles prédominent au secteur lombaire, mais peuvent toucher aussi le dos et remonter jusqu'au niveau du cou.
Il n'est pas possible de guérir la scoliose de l'adulte par un traitement médical. En effet, l'arthrose et le vieillissement de la colonne vertébrale va faire progresser sa déformation. L'évolution est lente et il est possible de ne jamais avoir besoin de chirurgie.
Peut-on faire du sport lorsqu'on souffre de scoliose ? Oui ! C'est même fortement recommandé !
La scoliose est une courbure pathologique de la colonne vertébrale. La scoliose peut être de naissance ou elle peut se développer au cours de l'adolescence. Les formes légères peuvent n'occasionner qu'une légère gêne, mais des formes plus graves peuvent causer une douleur chronique ou affecter les organes internes.
Si vous avez une scoliose, il est préférable de dormir sur le dos : c'est une position neutre qui ne va entraîner aucune pression inutile ou engendrer de courbure artificielle de la colonne vertébrale.
La scoliose va le plus souvent s'aggraver avec la croissance et c'est pendant cette période de croissance pubertaire qu'il faut absolument la prendre en charge. A l'âge adulte, l'évolution est généralement nulle, et on dit que la scoliose est stable, sauf après la ménopause chez la femme.
rhumatologue ; médecin de rééducation ; masseur-kinésithérapeute ; orthoprothésiste (spécialiste de la fabrication et du port de corsets).
La forme la plus fréquente de scoliose chez les enfants est la scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA). La SIA se définît comme une scoliose qui débute après l'âge de 10 ans, et dont la cause demeure essentiellement inconnue.
Le traitement de la scoliose. Le traitement de la scoliose évolutive consiste souvent à porter un corset orthopédique. Si la courbure de la colonne vertébrale est très importante, une opération chirurgicale peut être nécessaire.
Préférez la position sur les genoux qui évite de trop courber le dos (à condition de garder la tête et le bassin alignés). Pour plus de confort, placez un coussin sous les genoux. La position en tailleur est une autre option, si on garde la tête et le cou dans l'alignement de la colonne vertébrale.
L'Académie nationale de médecine veut alerter les parents sur les signes de scoliose. C'est à eux que revient de faire un premier dépistage chez leurs enfants avant d'aller interroger le médecin.
La scoliose est ancrée dans l'imaginaire collectif. Et quand le verdict tombe, forcément, on s'inquiète. Pas de panique. Seulement 4 % des enfants et ados souffrent de la forme sévère de cette déviation de la colonne vertébrale.
En cas de scoliose, la colonne est déviée de manière permanente : elle est en torsion à cause d'une rotation des vertèbres les unes par rapport aux autres. Cette déviation peut avoir lieu dans les trois plans de l'espace (vers le haut ou le bas, vers la droite ou la gauche, vers l'avant ou l'arrière).
L'indication sera retenue en cas d'évolution rapide des paramètres d'angle. Si une atteinte organique est constatée ou si les douleurs chroniques sont considérées comme invalidantes. De plus, l'opération de la scoliose n'est recommandée que si les compressions nerveuses demeurent importantes.
Qu'une scoliose inférieure à 20° a 80% de chances de ne pas s'aggraver ; Qu'entre 20 et 30°, 55% des cas resteront entre 10 et 55° ; Qu'en cas de scoliose supérieure à 30°, la situation est très grave et évoluera vers des angles très importants.
Une scoliose ne doit jamais être prise à la légère… et, surtout, pas trop tard. Plus tôt elle est dépistée, mieux on peut ralentir son évolution, minimiser les contraintes du traitement et en réduire les conséquences à vie.
Il faut absolument consulter son médecin si : Le mal de dos est consécutif à une chute, un choc, ou un coup et ce tout particulièrement chez les femmes de plus de 65 ans, chez les personnes qui fument, consomment de l'alcool, prennent des corticoïdes, présentent un diabète ou ont des antécédents de cancer.
Unique en France, une nouvelle technique pour corriger la scoliose est pratiquée à l'Hôpital Femme Mère Enfant – HCL et au CHU de Grenoble. L'opération de référence qui est le plus couramment réalisée consiste a redresser la colonne en soudant définitivement les vertèbres entre elles.
Étirement latéral
En pliant légèrement le genou de la jambe fixe, venez placer l'autre jambe sur le côté. Dans le même temps, tendez le bras le plus possible vers le haut et le côté opposé. L'étirement doit être ressenti sur le côté du corps. Maintenez la position 5 secondes et revenez au milieu.
Détendez-vous allongé sur le dos, les jambes fléchies et surélevées (sur une chaise par exemple) avec les mains derrière la tête. Étirez-vous en pratiquant un peu de yoga notamment grâce à la posture du cobra. Travaillez votre souplesse en vous agenouillant assis sur les talons.
Travail : aucun métier n'est interdit, les métiers manuels durs sont déconseillés. Un adolescent qui présente une scoliose accentuée a intérêt à prolonger ses études pour avoir le plus de choix dans son orientation.
L'ostéopathe peut apporter d'excellents résultats sur une attitude scoliotique en travaillant notamment sur la posture et la mobilité vertébrale. La durée du traitement sera plus rapide chez un sujet jeune, d'où la notion essentielle de prévention.