Être aidant consiste donc à soutenir un proche, membre de la famille, ami ou voisin qui n'est plus capable d'effectuer lui-même certains actes de la vie quotidienne. Un aidant peut ainsi s'occuper de : gestes de la vie quotidienne : se lever, s'habiller, faire sa toilette…
Si vous correspondez à cette définition, vous êtes une personne proche aidante. Il ne s'agit donc pas de répondre à un formulaire ou de recevoir une attestation pour prouver votre rôle de soutien auprès de votre proche. Il existe un formulaire nommé «Attestation d'une personne agissant à titre de proche aidant».
Un aidant ou aidant familial est une personne qui apporte régulièrement son soutien à titre non professionnel à une personne dépendante de son entourage, pour effectuer les actes de la vie quotidienne. Nombreuses sont les personnes qui sont aidants sans même le savoir.
Toute personne qui apporte un soutien à un ou à plusieurs membres de son entourage qui présentent une incapacité temporaire ou permanente de nature physique, psychologique, psychosociale ou autre, peu importe leur âge ou leur milieu de vie, avec qui elle partage un lien affectif, familial ou non.
Il s'agit d'une allocation versée par la CAF ou la MSA selon le régime des bénéficiaires. Pour 2020, son montant s'élève à 43,83 euros pour les personnes en couple et 52,08 euros pour les personnes seules.
Ils bénéficient également de droits tels que le droit au répit, droit à l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse du régime général, un droit à la formation, un congé de solidarité familiale, un congé du proche aidant, un droit à rémunération ou à dédommagement…
La personne aidée qui bénéficie de l'APA peut, sous certaines conditions, rémunérer un aidant familial avec cette allocation. L'APA est une prestation destinée à financer un emploi avec un contrat de travail en emploi direct ou via une association et par paiement CESU.
Vous pouvez utiliser ces aides, sous conditions, pour rémunérer une aide à domicile (en emploi direct ou par le biais d'un prestataire de services) ou pour dédommager un aidant familial : Le conjoint, le concubin, le partenaire de Pacs, l'ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu'au 4ème degré de la personne ...
Avoir un lien étroit avec l'aidant. Résider en France de façon stable et régulière. Avoir un taux d'incapacité égal ou supérieur à 80% reconnu par la maison départementale des personnes handicapées ou un degré de dépendance déterminé par le conseil départemental (évalué dans le GIR I à III).
Pour être aidant familial il faut faire partie de l'entourage porche de la personne aidée. Si l'aidant familial met en valeur le lien de parenté, le proche aidant ou l'aidant naturel suggère un lien de proximité plus flou (ami, voisin…).
En d'autres termes, l'aidant familial est celui qui soutient une personne de sa famille de façon non professionnelle. L'aidant naturel est, en revanche, une personne choisie par la personne aidée.
Un professionnel de la santé* doit remplir un formulaire et certifier que la personne aidée est atteinte d'une déficience grave et prolongée. Cette déficience doit durer depuis au moins un an. Ce formulaire doit recevoir l'approbation de l'ARC.
les aidants familiaux développent fréquemment des pathologies réactionnelles, avec des troubles du sommeil, des troubles cutanés, des troubles cardio-vasculaires, digestifs, et souvent des risques de cancer.
Un proche aidant d'ainé est toute personne qui fournit régulièrement et sans rémunération, du soutien ou des soins à une personne âgée ayant une incapacité significative ou persistante, et avec qui elle entretient une relation familiale ou affective préexistante.
Quand un aidant familial est salarié, il est rémunéré directement par son employeur (la personne dépendante à qui il vient en aide). Cela se fait par chèque CESU. Le particulier-employeur doit alors s'assurer de déclarer le nombre d'heures travaillées et le salaire de l'aidant familial sur le site du CESU de l'URSSAF.
Aide humaine : recours à une tierce personne : 15,61 euros de l'heure ou 16,31€ de l'heure en cas de réalisation de gestes liés à des soins / recours à un service agréé : 22,00 euros de l'heure / Aidant familial : 4,13 euros de l'heure ou 6,19 euros si celui-ci a réduit ou cessé son activité professionnelle.
Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Pour cela, il faut prévenir le conseil départemental de votre proche âgé et son service d'aide à domicile. Il faut ensuite choisir un service d'aide à domicile proche de votre domicile et en transmettre les coordonnées au conseil départemental de votre lieu d'habitation.
Le dédommagement d'un aidant se fait sur la base de 50 % du Smic horaire net. Ce tarif est porté à 75 % du Smic lorsque l'aidant familial est dans l'obligation de cesser ou de renoncer partiellement ou totalement à une activité professionnelle pour s'occuper de la personne en situation de handicap.
Il faut indiquer par courrier, au Conseil général du département qui verse la prestation de compensation du handicap, les identités de l'aidant et de l'aidé ainsi que leurs liens de parenté. Le dédommagement d'un aidant familial est au maximum de 85 % du SMIC horaire sur la base de 35 heures par semaine.
Le GIR 4, pour qui ? Le GIR 4 désigne deux catégories de personnes âgées ou handicapées. D'une part, celles qui peuvent se déplacer seules à l'intérieur de leur logement, mais qui ont besoin d'aide pour se lever et se coucher. Parfois, un accompagnement à la toilette et à l'habillage est nécessaire.
Le montant maximal accordé est de 1 800€ par mois, en fonction des revenus de la personne et de l'étendue de ses besoins, et ce pour une durée de 3 mois.
A quoi correspond le GIR 3 ? Le GIR 3 concerne la personne âgée ayant conservé des fonctions mentales satisfaisantes et des fonctions locomotrices partielles, mais qui nécessitent quotidiennement et plusieurs fois par jour des aides pour certaines activités du quotidien.
Le niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée correspond à un GIR évalué à l'aide de la grille AGGIR. Ce sont des professionnels qui évaluent la perte d'autonomie : équipe médico-sociale APA ou médecin coordonnateur.