L'un des premiers signes qui doit vous alerter est la présence de traces d'humidité sur les murs. Cela se traduit par des coulures, de la condensation, des moisissures, des mauvaises odeurs, des peintures qui s'écaillent ou encore des papiers peints qui se décollent.
En première approximation, le calcul du niveau d'isolation peut se faire en ne tenant compte que de l'isolant sur base de la formule simplifiée : U = λi/ei, avec, λi : la conductivité thermique de l'isolant.
Lorsque le mur est froid ou humide, cela peut indiquer une isolation insuffisante. Les changements de température d'une pièce à l'autre peuvent aussi être caractéristiques des carences en la matière. La réalisation d'un bilan thermique ou d'un DPE reste indispensable pour l'isolation des murs.
Une maison très bien isolée garantit un confort thermique optimal en évitant les ponts thermiques et en éliminant la condensation. Sa paroi doit être imperméable et ses menuiseries étanches et posées dans les règles de l'Art. Attention à la ventilation !
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
La température ambiante (ou de consigne)
Pour obtenir un confort thermique satisfaisant, il faut paramétrer une température de consigne suffisante. On a l'habitude de dire que la température ambiante de confort se situe entre 19°C et 20°C.
Une sensation de paroi froide
Pour vous en assurer, faites ce test simple. Posez votre main sur un mur : si le mur est froid, c'est le signe d'une mauvaise isolation thermique ; si le mur est chaud mais se refroidit à proximité d'une fenêtre ou d'une porte, c'est le signe d'une mauvaise isolation de votre menuiserie.
Si des pièces de vie non humides sont touchées, à l'instar du salon ou des chambres, l'étanchéité à l'air est donc à revoir. Ainsi, si les murs et les angles du plafond de certaines de vos pièces comportent des traces d'humidité, voire, de moisissures, vous pouvez envisager des travaux d'isolation et de ventilation.
La résistance thermique d'un mur est égale à la somme des résistances thermiques de toutes les couches de matériaux qui constituent le mur et des résistances thermiques superficielles. Cette valeur est généralement comprise entre 0.5 (mur non isolé) et 7 (mur très isolé). Elle s'exprime en m². K/W.
L'incontournable diagnostic de performance énergétique
Ce bilan donne la classe énergétique du bien sur une échelle de A à G. Un logement économe classe A consommera 50 kWh/m2/an ou moins, tandis qu'un logement énergivore classe G consommera plus de 450 kWh/m2/an.
Il existe deux techniques : L'isolation avec des panneaux isolants qui se fixent par collage directement sur le mur ou par vissage sur des lattes de bois, avec création d'une lame d'air entre le mur et l'isolant. La pose s'effectue donc à l'aide d'un seul produit (isolant et parement intérieur).
L'isolation des murs par l'intérieur qui consiste à placer des plaques d'isolant (liège, plaques de polystyrène, etc.) directement sur la paroi. Elle peut aussi être réalisée par soufflage. On soufflera alors un isolant entre le mur et une contre-paroi.
En moyenne, comptez 12 cm à 15 cm d'épaisseur pour l'isolation des murs. Il existe une multitude d'isolants pour les parois. Parmi les meilleurs isolants, on trouve : La ouate de cellulose.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant. De même, plus le matériau est épais, plus R est important.
Un sonomètre, semblable à un micro, qui enregistre l'ensemble des sons : bruits du logement, des équipements, de l'extérieur… Ils sont ensuite mesurés à l'aide d'un logiciel de calcul. Cela permet de s'assurer que l'impact des nuisances sonores est maîtrisé.
Couplée à des radiateurs à eau, que ce soit à haute ou à basse température, voire à un plancher chauffant, la pompe à chaleur représente une solution intéressante pour chauffer une maison mal isolée, et ce, sans devoir entièrement changer le circuit de chauffage existant.
Les murs sont froids car il existe des défaillances dans la barrière thermique du bâtiment. Ce sont les ponts thermiques qui sont des zones d'échanges calorifiques entre les espaces intérieurs et extérieurs. Ces infiltrations d'air causent un inconfort et un gaspillage énergétique qui sont parfaitement évitables.
La température idéale et saine que l'on conseille en général pour toute l'année est de 21-22°C à l'intérieur.
19°C dans les pièces de vie lorsqu'elles sont occupées, 16 à 17°C en cas d'absence ; 17°C dans les chambres, la nuit et en cas d'absence ; 19°C dans les chambres d'enfant en journée, 17°C la nuit ; 22°C dans la salle de bain quand on s'y trouve et 16 à 17°C le reste du temps.
La toiture et les combles entrainent la plus grosse déperdition de chaleur dans une maison. C'est en effet de 25 à 30% de l'énergie qui s'échappe par le toit. Les travaux d'isolation doivent donc se concentrer en priorité sur cette partie de la maison.
La pompe à chaleur : un système de chauffage écologique
La pompe à chaleur (PAC) fait partie des meilleures solutions à adopter dans une vieille maison. Ce type d'appareil offre, en effet, de très bonnes performances de chauffe, pour une consommation moindre.
Une déperdition thermique survient quand l'isolation d'un logement est mauvaise et que son renouvellement d'air n'est pas assuré. Dans ce cas, votre habitation laisse sortir la chaleur par les différents éléments qui constituent votre maison ou votre appartement.