Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Une remise en question des concepts est probablement à venir
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Les troubles bipolaires et la schizophrénie sont des psychoses dans lesquelles le patient est en perte de contact avec la réalité. Les symptômes liés à la psychose sont nombreux : troubles de l'humeur, perte de motivation, isolement, perception déformée de la réalité, hallucinations, voire délires.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Chez les patients schizophrènes, les troubles du sommeil et notamment l'insomnie, sont liés à une augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Les anomalies du sommeil dans les troubles bipolaires
Ces anomalies existent lors des phases aigues de la maladie, avec la présentation classique d'une insomnie ou d'une hypersomnie au cours des épisodes dépressifs et une diminution du besoin de sommeil sans sensation de fatigue lors des épisodes maniaques.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Pour les personnes souffrant d'un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d'autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d'exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Est-il dangereux de vivre avec une personne bipolaire ? Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Les maladies psychiatriques ne sont pas dangereuses en elles-mêmes.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Il contribue à l'accélération des cycles dépressifs et euphoriques et favorise l'impulsivité.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.