Les signes de coma éthylique, hors perte de conscience, sont une respiration irrégulière, une incapacité à bouger, une perte du tonus musculaire (hypotonie musculaire), une chute de la tension artérielle et de la température corporelle, et la peau froide et moite.
Les causes les plus fréquemment responsables d'un coma sont : les traumatismes crâniens. l'hypoxie/ischémie cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux (hémorragiques surtout)
Pour qu'une personne soit désignée comme étant dans le coma, il faut qu'elle ait été inconsciente au moins 6 heures. Huit ans dans le coma, c'est long, mais pas si inusité. Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons.
On parle de coma quand il est < = 7. Réponse motrice à un ordre oral ou à une stimulation douloureuse en cas de non réponse.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus. Même si les fonctions vitales sont conservées, parfois à l'aide d'appareils médicaux, celles de la vie de relation (conscience, motricité…) sont inertes.
« Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
«Même si Terri Schiavo grogne à certains moments, ouvre et ferme les yeux, semble rire et pleurer, ces différentes réactions ne sont pas reliées à ce qui se passe dans son environnement. Elles ne sont pas associées à ce qu'elle voit ou à un effort qu'elle ferait pour communiquer.
Parfois, au cours d'un coma profond, un sujet peut respirer bruyamment et ronfler intensément : ce ronflement spécifique est nommé « stertor ». De plus, on distingue du ronflement ordinaire le ronflement avec apnée durant le sommeil.
Les séquelles peuvent être très variables d'un traumatisé à l'autre, selon son âge, son état général, la plasticité de son cerveau, les régions de son cerveau qui ont souffert et l'étendue des lésions. Les traumatismes crâniens graves concernent un peu moins de 10 .
L'état végétatif.
Après le coma, certains patients donnent l'impression de s'éveiller : ils ont les yeux ouverts et des cycles veille-sommeil normaux. Pourtant, ils ne réagissent à aucune sollicitation. Un état qui peut durer des années.
Maintien de la circulation : grâce à des perfusions de médicaments vaso-actifs. Maintien de la ventilation, avec oxygenothérapie et parfois intubation oro-trachéale (mise en place d'un tube par la bouche dans les voies respiratoires permettant une ventilation artificielle) et ventilation artificielle.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
Le coma vigil est un coma de stade 1, autrement dit le malade n'est pas totalement inconscient. Le coma s'étend de la phase d'obnubilation à la phase d'hébétude.
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
La maladie d'Alzheimer.
La personne dans le coma ne peut demeurer dans cet état pendant longtemps sans une assistance extérieure pour subvenir à ses besoins que ce soit son hydratation, son alimentation, mais également la protection de sa peau.
Le coma profond appelé aussi coma carus ou Stade 3, se définit par une perte absolue de réaction à tous stimuli. Il s'agit d'un état grave, le patient pouvant à tout moment ne plus respirer, et être victime d'un arrêt cardiaque.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.