Les bourgeons sains ont une couleur verte fraîche et les bourgeons gelés (morts) sont bruns. Malheureusement, les seconds ne produiront pas de fruits. Si les fleurs de vos arbres étaient en pleine floraison avant les gels de printemps, vous pourriez les examiner sans les couper.
L'absence de bourgeons
Pour vérifier la vitalité de l'arbuste, prenez une tige et appliquez-lui une flexion : si elle casse de façon nette, sèchement, vous pouvez probablement dire adieu à votre arbre ; si elle ploie souplement, de la sève circule dans votre arbuste, il vit.
Voici une astuce simple pour savoir si la plante a souffert du gel. Observez ses feuilles : si elles sont molles et pendantes, qu'elles ont perdu leur belle couleur verte et qu'elle virent vers le noir, c'est que votre plante a gelé.
Emballez les branches dans un voile d'hivernage, éventuellement rempli de feuilles mortes ou tout autre paillage léger. Enveloppez aussi les jeunes arbustes à feuillage persistant en préservant bien leur base et paillez autour pour que la terre ne prenne pas en gel.
Il vous faudra donc couper les branches gelées à l'aide d'un sécateur désinfecté et laissez celles qui sont intactes, s'il y en a. Ensuite, déplacez votre plante dans un endroit à l'abri du gel et du froid, près d'un mur par exemple et à une meilleure exposition au soleil.
Les bourgeons des arbres sont par exemple sensibles à un gel de -2°C pendant 24h, tandis qu'ils résisteront très bien à une température matinale de -6°C pendant 2 heures. Les conditions de dégel sont également déterminantes pour enregistrer ou non des dégâts sur les cultures.
La vaporisation d'eau, à raison d'un très faible débit, peut empêcher les dégâts du gel grâce à la chaleur libérée par les gouttelettes en refroidissant et en gelant.
Du point de vue du bourgeon, il lui vaut mieux être recouverte de glace à 0 °C que d'air à −4 °C ! En plus de ça, la glace va physiquement protéger le bourgeon du vent froid et glacé. Attention cependant, car l'eau peut éventuellement rester liquide à des températures négatives.
Paillez le substrat de préférence avec un paillage végétal, bien meilleur isolant – écorces, paillis de lin ou de chanvre en épaisse couche, feuilles mortes ou même compost selon la plante. Aérez régulièrement ce paillage pour que l'humidité ne s'y installe pas trop.
N'hésitez pas à couper un peu des branches, afin de faciliter la reprise. Petit ou plus grand, l'arbre transplanté devra être arrosé régulièrement pour l'aider à reprendre : il faut compter une année complète pour être sûr que la reprise est confirmée.
Avant toute chose, vous devez vérifier si la plante est encore vivante. Pour cela, grattez la base de la tige et regardez s'il y a une couche verte. Si c'est le cas, la plante est en vie ! Si le centre de la tige est marron, c'est que cette partie est morte.
Coupez à l'aide d'un sécateur toutes les parties abîmées de la plante, en commençant par l'extrémité des tiges puis en vous rapprochant de la tige principale. Stoppez la coupe dès que l'intérieur de la tige est encore vert. Votre plante n'est pas morte : elle peut donc repartir.
En France, les premières gelées surviennent en moyenne entre la mi-octobre et le début du mois de novembre sur la moitié nord et entre le début novembre et le début du mois de décembre sur la moitié sud.
Bon à savoir : pour savoir si un arbre a besoin d'être arrosé, enfoncez un bâton pointu ou un tournevis long dans le sol. S'il pénètre facilement, l'arbre n'a pas besoin d'eau. S'il résiste, cela signifie que le sol est sec et qu'un arrosage s'impose.
Se préparer pour l'hiver
Ainsi, au printemps et en été, les plantes ne supportent pas en général des températures inférieures à -2°C ou à -4°C, alors qu'en hiver, la majorité des végétaux originaires des zones tempérées résistent à des températures inférieures à -10°C.
Lorsque la température de l'air est inférieure ou égale à 0°C (point de congélation de l'eau), on parle de gelée.
C'est ce que permet le voile d'hivernage. Fabriqué en polypropylène non tissé, il a l'avantage de laisser passer l'air et l'eau tout en protégeant les arbustes et plantes gélives du vent froid, du gel et de la neige.
Le voile d'hivernage est une sorte de tissu très léger, produit en polypropylène non tissé. Il est perméable à l'air et à l'eau, ce qui évite la déshydratation des végétaux protégés. Peu cher, facile à découper aux dimensions voulues, le voile d'hivernage résiste très bien aux intempéries (pluie, grêle, etc.).
Les voiles d'hivernage et de forçage TISSNET permettent de laisser passer l'eau à la différence d'un film plastique traditionnel. Le fait que les voiles d'hivernage et de forçage laissent passer l'eau, ça permet à vos plantes, légumes ou autres de continuer d'être hydratés.