Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
1. Définition. Une victime est inconsciente et respire lorsqu'elle ne répond pas aux questions, ne réagit pas à un ordre simple, reste immobile, et lorsque des mouvements de la poitrine ou de l'abdomen sont visibles et/ou un bruit respiratoire ou un souffle est perçu.
VI 35 : Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ? Car elle risque un étouffement par : - Des liquides présents dans la gorge. - La chute de la langue en arrière.
Vous ne devez surtout pas taper dans le dos. Cela risquerait d'aggraver la situation, le corps étranger pourrait se déplacer et bloquer complètement l'arrivée de l'air dans les poumons. Laissez la victime tousser jusqu'à l'expulsion de l'objet obstruant.
Les symptômes évoquent l'arrêt cardiaque : la victime perd connaissance, tombe et ne réagit pas quand on lui parle ou qu'on la stimule ; sa respiration est inexistante (sa poitrine ne se soulève pas) ou très irrégulière.
La femme enceinte doit être installée sur son côté gauche, pour éviter la compression de certains vaisseaux.
1. Qui a une pleine et claire connaissance de ce qu'il fait ou éprouve, de l'existence ou de la réalité de quelque chose : Être conscient du danger. 2. Qui est fait en toute conscience, en connaissance de cause, sciemment : Un geste conscient.
La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche. La main qui maintient la nuque accompagne le mouvement.
Appuyez son dos et sa tête sur votre poitrine. Tirez la victime de cette manière, doucement, en laissant ses talons glisser sur le sol. La première personne soutient la victime de la même manière que lorsqu'elle n'a pas d'aide.
Bascule de la tête en arrière (en hyperextension)
Une main est appliquée sur le front, l'autre sous la nuque soulevant le cou . Ainsi la tête bascule en arrière, la bouche s'ouvre légèrement, éloignant la langue de la paroi postérieure du pharynx. Ouvrir la bouche de la victime avec la main qui tient le menton.
La bascule de la tête en arrière a pour objectif de la ramener dans l'axe en position neutre. Une bascule excessive peut avoir l'effet inverse et obstruer les voies aériennes.
Le retournement d'une victime et sa mise en position allongée, le dos sur le sol, est nécessaire pour : • rechercher les signes de respiration ; • réaliser les gestes d'urgence comme la ventilation artificielle et les compressions thoraciques.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
Trois critères y sont évalués : l'ouverture des yeux, notée sur 4, la réponse verbale, notée sur 5, et la réponse motrice, notée sur 6. La somme des notes s'échelonne de 3 (coma profond) à 15 (conscience normale). Et l'on parle de coma ou d'inconscience lorsque le patient a un score inférieur à 8.
La position latérale de sécurité (ou PLS) est un geste de premiers secours à pratiquer systématiquement lorsque l'on est en présence d'une personne inconsciente, qui respire normalement et qui est décubitus dorsal (couchée sur le dos).
Respire-t-elle normalement ? "Si la personne est inconsciente et qu'elle ne respire pas ou de façon anormale, elle est considérée comme étant en arrêt cardiaque", insiste l'urgentiste. Il ne faut pas la mettre en PLS.
La perte de connaissance peut survenir dans toutes les positions (debout, couché, assis). Le plus souvent le retour à la conscience est progressif avec passage par un état d'obnubilation.
Une syncope est généralement sans risque si elle est brève sauf si elle est d'origine cardiaque ; dans ce cas des complications peuvent survenir. Lors d'une syncope, la chute est la plupart du temps inévitable.
Les causes sont multiples : La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.