Le diagnostic de toxicomanie se fonde sur un ensemble de comportements ou de critères liés à l'usage de la substance en cause. Les critères concernent la consommation immodérée de drogue ou d'alcool, le dysfonctionnement social qui en résulte et les effets pharmacologiques.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
La toxicomanie se caractérise par une incapacité à renoncer catégoriquement à un certain comportement, un manque de contrôle du comportement, des envies impérieuses, un manque de lucidité à l'égard des graves problèmes engendrés par son comportement et ses rapports avec autrui et des réactions émotives ...
Bien que la toxicomanie touche les hommes et les femmes de tout âge, elle est : de deux à trois fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes ; • la plus répandue chez les personnes âgées de 15 à 24 ans (Statis- tique Canada, 2003).
La toxicomanie est une consommation abusive de substances, par exemple l'alcool, le tabac, les amphétamines, la caféine, le cannabis, la cocaïne, l'ecstasy, l'héroïne, les hallucinogènes, le LSD, la méthadone, etc., ou une dépendance physique ou psychologique à ces substances.
Le terme toxicomanie renvoie à une dépendance et à une recherche active de produits toxiques, à la différence de quelqu'un qui serait dépendant au sport ou à un jeu vidéo par exemple. Aujourd'hui on a plutôt tendance à parler d'addiction car la toxicomanie a une connotation très péjorative.
Il faut donc se centrer sur soi, sur ses propres besoins. Mais certains ressentent cela comme un égoïsme coupable. Notre rôle est de les aider à se déculpabiliser. Se centrer sur ses besoins, c'est aussi mesurer ses limites.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Il est difficile d'expliquer comment l'addiction aux substances s'installe au fil du temps. Pour beaucoup, cela s'apparente à une constante recherche du plaisir. Cependant, le plaisir que procurent les opiacés comme l'héroïne ou les stimulants comme la cocaïne diminue à mesure que l'usage se répète.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Les signes classiques du syndrome de manque aux opiacés sont : – Psychiques : insomnie, angoisse, signes dépressifs, agitation excitation, craving ou « faim de drogue » (envie irrépressible), fatigue. – Digestifs : nausées/vomissements, constipation, diarrhée, crampes d'estomac, anorexie.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
C'est que la liste des raisons pour lesquelles il semble nécessaire de le faire est fournie : la drogue développerait l'immoralité, ferait perdre le goût du travail, ruinerait la santé physique et mentale des personnes, conduirait à la délinquance, causerait l'échec scolaire, détruirait les familles, aggraverait l' ...
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
La consommation de MDMA est souvent associée un effort physique prolongé comme la danse dans les milieux festifs. C'est pourquoi il est très important de bien penser à s'hydrater régulièrement en buvant de l'eau et en gardant une bouteille avec soi, même si la sensation de soif n'est pas présente.
Comprendre les conséquences de sa dépendance sur sa vie et sur celle de son entourage. Élaborer un plan d'abstinence et un plan de prévention des rechutes selon sa situation. Apprendre à gérer les signes avant-coureurs et les éléments déclencheurs d'une rechute.
Consomme pour se sentir mieux lorsqu'elle vit une situation perturbante ou difficile; Ment sur la fréquence et la quantité de sa consommation; Peut perdre connaissance et souffrir d'amnésie à cause de la substance; Éprouve plus de plaisir à consommer qu'à être entourée de ses amis ou sa famille.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Le THC (tétrahydrocannabinol) présent dans la plante baisse la tension artérielle, provoquant une dilatation des vaisseaux sanguins et une augmentation de la circulation sanguine. Les vaisseaux sanguins du corps et des yeux gonflent alors et la rougeur apparaît.