Une façon simple de le vérifier sans se prendre la tête avec la théorie, c'est quand vous commencez à improviser dessus : si vous êtes en La mineur, c'est sur la tonique (ici la note La) de la gamme de La mineur que vous aurez tendance à insister et à démarrer ou conclure vos phrases.
La gamme est déterminée par les notes contenues dans les accords utilisés. Les accords sont créés en sautant une note sur deux de la gamme utilisée. Prenons tout de suite un exemple : Si j'utilise les accords Do, Fa, Sol, quelle est la gamme qui correspond ?
Il faudra utiliser la gamme de Do mineur harmonique en superposant les arpèges de Cm, Fm et G7 (dont les notes font toutes partie de la gamme de Do mineure harmonique).
Quand on veut improviser avec une gamme, on cherche dans quelle tonalité on se trouve, ce qui nous permet de choisir la gamme appropriée. Par exemple, en tonalité de Do majeur, on va utiliser (entre autres) la gamme de Do majeur, dont la tonique est Do.
La règle des accords I,IV,V est très simple : parmi les sept accords de la gamme que l'on vient d'obtenir, il vous suffit de piocher les accords correspondants aux degrés I, IV et V de la gamme. Dans notre exemple, il s'agira donc des accords de Do Majeur, Fa Majeur et Sol Majeur.
Les 4 accords magiques sont en réalité l'enchainement des degrés suivants : I – V – VI – IV d'une gamme majeure (dans cet ordre ou un autre). Les degrés I, IV et V sont majeurs (quelqu'un a dit Blues ?!), et le degré VI est mineur.
Pour connaître la tonalité de votre morceau, commencez par repérer le dernier dièse de l'armature. Par exemple, si vous avez 3 dièses à la clef, il s'agira du sol dièse. Ajoutez alors un demi ton, ce qui vous donne La. Vous êtes donc en La Majeur.
La gamme majeure
C'est la gamme la plus importante. Elle est utilisée partout comme référence, pour le chiffrage des degrés par exemple.
Pour cela, il faut apprendre à lâcher prise, à se laisser aller lorsque l'on improvise sur l'instrument. Ceci deviendra de plus en plus facile avec l'expérience. Surtout ne vous arrêtez pas sur les “fausses” notes : en improvisation il n'y a que des notes qui sonnent bien, plus ou moins bien.
Dans une acception plus générale, une gamme est dite altérée lorsqu'elle comporte des degrés altérés. Dans l'improvisation mélodique, la gamme altérée est utilisée pour exprimer une "tension", notamment sur les accords ayant une fonction de "dominante".
Les notes pivots communes aux deux gammes
Puisqu'elles sont présentes dans les deux gammes, elles permettent de créer une transition plus douce, moins hachée. En pratique, vous jouez une de ces notes communes sur un accord, et vous la prolongez sur l'accord suivant, sur lequel vous poursuivrez avec la nouvelle gamme.
La gamme blues mineure de La est donc La-Do-Ré-Mib-Mi-Sol-La. La gamme pentatonique mineure de Mi est Mi-Sol-La-Si-Ré-Mi. Pour transformer cette dernière en gamme blues mineure, vous devez y ajouter une quinte diminuée, ce qui est le Sib dans ce cas, ce qui donne Mi-Sol-La-Sib-Si-Ré-Mi.
Il n'y a qu'1 demi-ton entre MI et FA. Il n'y a qu'1 demi-ton entre SI et DO. Le dièse monte le son d'1 demi-ton.
Mais qu'en est-il pour ce qui s'agit de trouver la tonalité à l'oreille ? En réalité, c'est assez simple. Tout comme pour l'analyse d'une partition, vous devez parvenir à identifier les premières et dernières notes du morceau, voire les premiers et derniers accords s'il y en a – ce qui est encore plus simple.
Un accord est constitué d'au moins trois notes distinctes, et pas simplement trois sons musicaux différents : les simultanéités « do, mi, sol » ou « do, fa, la » sont des accords ; par contre, « do, mi, do à l'octave » possède deux notes identiques, c'est un accord incomplet.
Un standard est une composition (mélodie et accompagnement) largement connue et jouée par les musiciens de jazz. Ces derniers les interprètent très souvent lors des « jam sessions », c'est-à-dire les séances musicales improvisées durant lesquelles ils se retrouvent.
le principe d'improvisation en Jazz est le même que dans n'importe quel style de musique. On a une suite d'accord à respecter, une "grille harmonique". Chaque accord impose quelques notes qu'on ne pourra pas modifier, et pour les autres notes qui ne sont pas jouées, on est libre de les choisir.
Quel que soit le mode — majeur ou mineur — la sensible est toujours située une septième majeure au-dessus du degré principal, la tonique, soit un demi-ton diatonique en dessous de l'octave. Par exemple, la note Si est la sensible des gammes de Do majeur et Do mineur.
Jouer des gammes permet de délier les doigts, c'est-à-dire de les rendre indépendants entre eux et de leur faire gagner en agilité et en souplesse, ce qui permet d'obtenir un jeu plus fluide.
Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaise tonalités, le choix de la tonalité pour un morceau (s'il faut la choisir, car en général j'pense que c'est au feeling) se fait en fonction des "pistes" qu'il y aura sur ton morceaux. En général on se base sur la voix, pour voir ce que l'on peut faire avec.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Les accords de trois notes
Au sein d'une tonalité, chaque note est considérée comme un degré à partir duquel on peut former un accord. Pour cela, il faut procéder par empilement de tierces en sélectionnant une note sur deux parmi les notes disponibles dans la tonalité.