Cette dépréciation est déterminée par différence entre la valeur brute de l'actif, c'est-à-dire la valeur d'achat ou de production, et la valeur actuelle. Cette dernière correspond à la valeur la plus élevée entre la valeur d'usage et la valeur vénale.
Donc : Amortissement annuel de la fourgonnette = (50 000 - 5000) ÷ 15 = 3 000. Autrement dit, 3 000 € est le coût annuel (ou dépréciation) de cet actif. La méthode de calcul que nous avons utilisée ici est appelée “méthode d'amortissement linéaire” (même pour une dépréciation).
Le taux de dépréciation est donc un pourcentage qui représente la perte de valeur annuelle d'un actif. Il est utilisé pour calculer la valeur nette comptable de l'actif, qui correspond à la valeur comptable de l'actif après déduction de la dépréciation cumulée.
Où vont se situer, dans le bilan, les comptes de dépréciation : à l'actif ou passif ? Il s'agit de dépréciations portant sur des postes d'actif, elles figureront donc à l'actif. Mais comme les dépréciations ont pour finalité de "réduire" les comptes d'actif, elles seront mentionnées dans une colonne spécifique.
Écritures de provisions et dépréciations. Il est nécessaire d'enregistrer des provisions pour risques et charges en cas de litiges ou de pertes probables et des dépréciations en cas de perte de valeur subite d'une immobilisation, d'un stock ou d'une créance client.
La durée d'amortissement d'ordinateur est de 3 ans, le calcul sera le suivant : Taux d'amortissement = 100% / 3 = 33.33% Si vous avez acheté l'ordinateur en cours d'année, le calcul sera calculé au prorata : Prix x 33.33% x (temps restant / 360)
Vous avez acheté un téléviseur à 600 € il y a 4 ans. Le taux de vétusté est de 20 % par an. La dépréciation est de 4 x 20 % = 80 %. La valeur vénale est de 600 € x (1 - 0,80) = 120 €.
Deux méthodes d'amortissement bien connues (amortissement linéaire et amortissement dégressif) permettent de calculer cette dépréciation.
Le test de dépréciation des actifs permet de valider la pertinence des informations du bilan. La valeur comptable d'un actif dans le bilan d'une entreprise ne doit en effet jamais dépasser sa valeur réelle. Faute de quoi le bilan ferait apparaître une “valeur fictive”, qui fausserait la valeur de l'entreprise.
La dépréciation peut aussi avoir un impact sur la valeur d'actifs incorporels, comme des placements enregistrés à l'actif de l'entreprise qui ont chuté sur le marché. Ou encore, un compte débiteur d'une cliente ou un client en difficulté financière qui risque de ne pas être en mesure de payer son dû.
Les provisions pour dépréciation à l'actif, encore appelées le plus souvent « Dépréciations», constatent une perte de valeur accidentelle et non définitive d'un élément de l'actif. Elles se distinguent ainsi des dotations aux amortissements qui constatent, elles, une dépréciation inéluctable et irréversible.
On enregistre une dépréciation à la clôture de l'exercice comptable lorsque la valeur actuelle d'un actif est inférieure à sa valeur nette comptable, on appelle cela une moins-value latente. Au contraire, on n'enregistre pas les plus-values latentes (principe de prudence).
La dépréciation de stock est l'évaluation de matières ou marchandises réalisée à la date de clôture pour laquelle la valeur actuelle est inférieure à son coût d'entrée.
La dépréciation des stocks est la baisse de la valeur des produits stockés par une entreprise. En principe, ce fait résulte de la difficulté à vendre des produits. Diverses raisons peuvent expliquer cette dépréciation : les produits se sont détériorés, démodés ou sont devenus obsolètes.
Certains appliquent un abattement chaque année, par exemple de 10 %, tandis que d'autres évaluent un coefficient après la déclaration du sinistre. Après avoir déterminé ce pourcentage, le calcul est généralement le suivant :Valeur à neuf du bien – coefficient de vétusté. Exemple : 200 000 € – 20 % = 160 000 €.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
Mensualités = capital emprunté x (TAEG/12) / 1 - (1 + TAEG/12) Intérêts = (capital emprunté x TAEG x durée en années) / 100. Capital amorti = mensualités - intérêts. Restant dû = capital emprunté - mensualité (pour le premier mois) et restant dû du mois précédent - mensualité (pour les mois suivants)
Définition du taux ou coefficient de vétusté
La vétusté d'un appartement se calcule à partir d'un coefficient. Il désigne la valeur perdue par un meuble chaque année. Une table de salon qui vaut 500 € perd 15 % de valeur par an. Après 4 ans d'occupation du logement, la table subit une décote et ne vaut plus que 200 €.
Par exemple, une maison de 20 ans entièrement détruite par un incendie dont le prix de reconstruction à neuf est de 300 000 €. Avec un taux de vétusté sur la maison de 20%, le calcul de l'indemnisation de la valeur d'usage ou de reconstruction du bien est de : 300 000 x 80% = 240 000 €.
La vétusté d'un bien se calcule en fonction de son ancienneté. Ainsi si on applique un taux de vétusté de 20% à une télévision d'une valeur d'achat de 1 500 euros, l'indemnisation ne sera alors que de 1200 euros soit 1500 -(1500*30/100).
La dépréciation des créances clients passe par le compte 61874 et le compte 491 pour leur montant hors taxes. La TVA sur les créances même irrécouvrables n'est jamais une charge puisqu'elle peut être récupérée à condition de respecter un certain formalisme.
Comment calculer le taux d'amortissement linéaire ? Pour obtenir le taux d'amortissement linéaire, il suffit de diviser 100 par le nombre d'années d'amortissement prévues. Exemple : 100 / 5 ans = 20 soit 20%.