Le réel développement d'une culture de paix est intégralement lié au fait de permettre aux communautés, à tous les niveaux, de développer leur sens du dialogue, de la négociation, du consensus et de la résolution pacifique des différences.
Le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, l'éducation aux droits de l'homme, le rapatriement des réfugiés et la promotion des méthodes de règlement des conflits et de réconciliation ne constituent que le début de la liste des activités de consolidation de la paix.
Comment construire la paix ? Au-delà de négociations inter-étatiques, de traités, de grandes conférences, la paix dépend aussi du respect des populations dans le contexte de nouvelles technologies et de l'engagement croissant des citoyens.
Poser un geste de paix, c'est aussi défendre le plus faible par la parole – en douceur –, ou encore oser dire calmement que l'on n'est pas d'accord avec celui qui se moque d'un autre. C'est aussi reconnaître que l'on a tort ou encore accepter de pardonner…
La paix au 21ème siècle devra aussi passer par la capacité civile et militaire des Etats à répondre efficacement aux situations insurrectionnelles. Pour cela, la réforme des secteurs de sécurité et de défense doit permettre le déploiement des dispositifs de sécurité capables de stabiliser les régions.
Au travers des siècles, un certain nombre de penseurs ont tenté de théoriser la paix perpétuelle et les moyens d'y parvenir. S'en dégage une typologie articulée autour de cinq types de paix : paix d'hégémonie, d'équilibre, d'union poli- tique, de droit international et de directoire.
Elle devient un modèle de paix qui permet un nouvel ordre international. Trois siècles plus tard, les deux guerres mondiales mènent à la création de l'ONU qui doit être garante de la sécurité collective et préserver la paix par le respect du droit international et des Droits de l'homme.
En effet, la pratique du consensus promeut certaines valeurs indispensables à la paix incluant la non-violence, le respect d'autrui, la tolérance, la solidarité et l'ouverture aux autres. Le consensus n'implique pas non plus l'homogénéisation de la société.
La paix positive se caractérise par un degré élevé de justice sociale et un niveau de violence minimal. “La paix ce n'est pas seulement l'absence de guerre, lorsqu'il n'y a pas de combats et de batailles. La paix, c'est avoir de quoi manger, vivre dans une maison décente, avoir du respect les uns pour les autres.”
Pour trouver ou retrouver cette paix, il faut arriver à se détacher des émotions, des turbulences émotionnelles, se détacher de ses pensées fardeaux, qui nous pèsent. Transformer ses peurs en confiance et en amour. Dépasser ses peurs et se faire confiance !
La responsabilité principale de la paix incombe aux parties en conflit. Mais la communauté internationale a un rôle crucial à jouer dans le développement de compétences, de capacités, d'institutions et de processus pour le règlement non violent des conflits et le développement durable.
- l'équilibre des puissances (aucun État ne peut être plus puissant que tous les autres réunis) ; - l'inviolabilité de la souveraineté nationale ; - la non-ingérence (afin d'éviter qu'un État entre en guerre contre un autre pour défendre une minorité religieuse dans le contexte des guerres de religions par exemple).
La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l'absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique.
António Guterres, le neuvième Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, a pris ses fonctions le 1er janvier 2017.
Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie.
Tranquillité, sérénité de l'esprit; état de l'âme qui n'est troublée par aucun conflit. La paix intérieure se manifeste par un état de bien-être et de bonheur.
i) L'adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations; et encouragés par un environnement national et international favorisant la ...
Troubles civils, militarisation et terrorisme
Cela reflète une tendance à plus long terme, avec des émeutes dans le monde entier qui ont augmenté de 282 % au cours de la dernière décennie, tandis que les grèves générales ont augmenté de 821 %.
Les opérations de maintien de la paix multidimensionnelles d'aujourd'hui ne servent pas seulement à maintenir la paix et la sécurité, mais aussi à faciliter les processus politiques, protéger les civils, aider au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des ex-soldats.
Organisation d'un nouvel équilibre international, fondé sur la souveraineté des États. Les pays européens doivent respecter les frontières. Exemple : Traités de Westphalie, signés en 1648. Ils mettent en place un « ordre westphalien » et mettent fin à la Guerre de Trente Ans.
Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
En 1648, les traités de Westphalie mettent fin à la guerre de Trente Ans. Ils donnent au Saint-Empire romain germanique une paix religieuse ainsi qu'un nouvel équilibre politique entre les États allemands et l'Empereur. Ces traités mettent en place un nouvel équilibre international.
« Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance. »
Parce que les conflits brisent des vies et mettent le développement à l'arrêt. Plus de 1,5 milliard de personnes vivent dans des pays en proie à des conflits violents. On compte parmi elles 59,5 millions de déplacés de force, et 19,5 millions de réfugiés, dont la moitié sont des enfants.