Pour vaincre la blemmophobie il est conseillé de pratiquer une activité qui aide à accepter le regard des autres, comme la danse ou le théâtre. L'approche cognitivo-comportementale peut également être une solution, car elle force la personne à se confronter à ses peurs.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
La scopophobie est la peur d'attirer l'attention sur soi en public. La blemmophobie, quant à elle, est la peur du regard d'autrui porté notamment sur le corps.
Cultiver la conscience de soi
Mais si on veut être à son meilleur niveau et moins sensible au regard d'autrui, il est nécessaire de renforcer et d'approfondir la connaissance de soi. Commencez donc par élaborer une devise personnelle : un mot ou une phrase qui exprime vos convictions et vos valeurs fondamentales.
Peur de décevoir, peur d'être jugée, peur que l'on se moque de vous… Les raisons pour craindre le regard des autres sont multiples. Ces angoisses peuvent être aggravées par un contexte familial difficile, et faire resurgir un manque de confiance en soi qui remonte à l'enfance.
La peur du jugement des autres est une phobie sociale qui est souvent associée à la blemmophobie. Elle trouve essentiellement son origine dans le manque de confiance en soi et se nourrit de la peur de l'échec, peur du conflit, peur du ridicule, peur de ne pas être aimé et bien d'autres.
Dès lors, fuir le regard de quelqu'un d'autre relève tout simplement de l'instinct de protection et du refus d'entrer dans une relation de dominant/dominé avec son interlocuteur. D'autant plus si l'on sait qu'accrocher son regard risque de nous trahir. Fuir un regard peut relever de plusieurs sentiments.
Le traitement du manque de confiance / estime de soi est principalement psychothérapique par la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie interpersonnelle. La psychothérapie peut se faire par le psychiatre ou le psychologue.
Pour bien vivre avec le regard des autres, il faut d'abord reconnaître que les inquiétudes liées au jugement d'autrui sont extrêmement fréquentes et empêchent de profiter pleinement de la vie. Il convient donc de les atténuer autant que possible.
La sertraline, la paroxétine, l'escitalopram et la venlafaxine ont une AMM dans le traitement de la phobie sociale. Dans les formes résistantes, certains tricycliques (imipramine et clomipramine) et les IMAO peuvent être utilisés hors AMM.
La phobie sociale peut concerner une situation en particulier ou plusieurs situations. Ce qui alimente la peur, c'est les pensées qui y sont associées. Ce sont des pensées « déformées » dans le sens où elles ne sont pas adaptées à la réalité ou excessives, par exemple « tout le monde va penser que je suis nul(le) ».
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
Comment changer mon regard sur moi-même ? La première chose à faire si l'on veut changer son regard sur soi-même, c'est d'être honnête avec soi-même. Analysez quelle image vous cherchez à renvoyer aux autres pour être aimée ou intégrée, et demandez-vous si elle coïncide vraiment avec votre nature profonde.
Judo, karaté, boxe française, etc : il y a en a pour tous les goûts. Le fait de s'engager physiquement et de remporter - parfois - des combats, s'avère extrêmement satisfaisant et permet de prendre conscience de ses capacités physiques et mentales.
Les sports à privilégier pour développer la confiance en soi
Si vous avez du mal avec les contacts physiques, ou besoin de prendre en assurance, les sports de combat sont la solution idéale. Boxe, judo, karaté… peu importe celui que vous choisissez, tous ont en commun la concentration et le contact physique.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
Une solution simple est de ne pas regarder dans les yeux, mais… entre les deux yeux, au sommet du nez de votre interlocuteur. Cela lui donnera l'illusion que vous le regardez dans les yeux sans qu'il ne se rende compte que ce n'est pas le cas.
Indépendamment du fait que vous attirez réellement les regards, il est probable que votre sentiment que tout le monde vous regarde soit dû à une perception subjective erronée. Ceci est courant chez les personnes souffrant de phobie sociale ou celles qui souffrent d'une extrême timidité.
Votre regard en dit long
Par conséquent, selon l'IEDRS, l'Institut européen pour le développement des relations sociales, "lorsqu'un droitier (et à l'inverse pour les gauchers) regarde à droite, cette personne est en train d'imaginer, de construire une image ou un dialogue et donc de mentir.
La phobie sociale est une crainte excessive du regard ou du jugement d'autrui. Elle n'est pas la simple timidité ou le trac bénin que peuvent ressentir beaucoup de personnes, mais une maladie anxieuse sévère, très destructrice pour la qualité de vie de la personne qui en est atteinte.