Accepter pour mieux se déculpabiliser
Pour surmonter sa culpabilité, on peut ensuite apprendre à se pardonner sans oublier ce qui s'est passé, se souvenir de ses erreurs pour ne pas les commettre à nouveau et demander pardon à celui ou celle que l'on a pu offenser.
Elle est souvent héritée de l'enfance où, impuissants à agir, nous prenions nos pensées, parfois ambivalentes, pour des actes (pensée magique). Et dans l'illusion de notre toute-puissance, nous nous sentions responsables des événements, donc coupables de ne pas en réparer les dégâts éventuels.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
Assumez. Si la situation le permet, ne vous cachez pas. Affirmez-vous et montrez aux personnes qui vous entourent, mais surtout à vous-même, que cette mauvaise passe ne vous définit pas et ne va pas vous détruire. Ne vous laissez pas dominer par la honte et l'humiliation.
Pour résorber une blessure de l'humiliation, il faut essayer de rétablir la vérité et remettre au centre de sa vie ses réalisations et ses accomplissements positifs.
Le foie est lié à la colère ou la culpabilité.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
Regarder le ciel à travers la fenêtre, écouter de la musique, s'installer sur le canapé ou faire du tricot ou du coloriage... Laissez votre esprit divaguer et accueillez le flux de vos pensées sans réfléchir. Eloignez-vous des écrans (ne rien faire devant la télé ne compte pas) et savourez ces moments de pause.
Pour ce qui est de la culpabilité saine, on commence par arrêter de lutter contre et l'accepter pleinement. Déjà parce qu'il ne faut JAMAIS lutter contre ses propres sentiments qui risqueraient d'être plus envahissants que jamais (c'est comme si je vous dit de ne surtout pas penser à la couleur rouge.
Le remords se distingue du regret avec le sentiment puissant de culpabilité qui l'accompagne. Lorsque nous éprouvons des remords, nous avons besoin de nous libérer de ce poids qui nous accable, de cette situation que nous pensons inacceptable après coup.
Le regret c'est le chagrin, repentir, d'avoir fait ou ne pas avoir fait. Dans le regret il y a une impression de 'c'est irréversible, trop tard, c'est fini'. Une notion de frustration et de culpabilité. Le remord de son côté, est une vive douleur morale causée par la conscience d'avoir mal agi.
Irresponsabilité personnelle. L'irresponsabilité personnelle est liée à l'immaturité émotionnelle et au manque de compétences sociales. Ainsi, les personnes qui n'admettent pas leurs erreurs sont également celles qui présentent de graves carences.
Pourquoi culpabilisons-nous ? C'est bien sûr le résultat de notre éducation et de notre culture. Le degré de culpabilité est donc différent d'un pays à l'autre et d'une personne à l'autre. Culpabiliser est un sentiment indispensable au bon fonctionnement de notre conscience morale.
La culpabilité sert au "vivre ensemble" ; elle permet d'éviter de nous faire du mal les uns les autres.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.