Les calmants, également appelés analgésiques, sont souvent utilisés pour atténuer la douleur chronique. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène et le naproxène peuvent apporter un certain soulagement. L'acétaminophène est également utilisé fréquemment.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
La douleur chronique peut être le résultat d'une blessure; d'une intervention chirurgicale ayant pu causer une lésion nerveuse; d'une affection de la colonne vertébrale; d'une lésion des nerfs à la suite d'une infection; ou d'autres causes.
Les patients souffrant de douleur chronique peuvent être reçus dans un centre antidouleur (établissement médical). Ils sont pris en charge par une équipe médicale pluridisciplinaire comprenant des médecins, des infirmier(e)s, des psychologues, des physiothérapeutes ou encore des travailleurs sociaux.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Le froid. L'application de compresses ou de linges froids contribue à réduire l'enflure et à apaiser la douleur à court terme. Appliquez-les sur la région sensible ou enflée pendant 10 minutes, toutes les heures. Suivez bien les directives du médecin si vous utilisez cette méthode chez les bébés et les jeunes enfants.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Le syndrome douloureux chronique est une maladie en soi qui créée un « handicap » dont l'évaluation est importante pour déterminer et évaluer la prise en charge du patient.
Le manque de sommeil exacerbe la douleur, rendant ainsi le sommeil plus difficile. Un état de grande fatigue peut aussi abaisser votre seuil de tolérance à la douleur pendant le jour. La douleur peut sembler pire la nuit parce que rien ne vous distrait de celle-ci lorsque vous êtes au lit.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
En faible quantité, les antidépresseurs tricycliques comme l'amitriptyline (Elavil), la désipramine (Norpramin), l'imipramine (Tofranil), la nortriptyline (Aventyl) et la trimipramine (Surmontil) peuvent soulager ce type de douleur. Dans les cas de dépression, la dose est plus importante.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Il le fait par habitude, parce que cela fait longtemps qu'il a mal et qu'il a appris à l'endurer : on s'habitue à la douleur et on finit par moins la percevoir, tout comme on s'habitue à n'importe quelle sensation, par exemple les bruits de la circulation dans les grandes villes ; il le fait aussi parce que depuis trop ...
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Le stress est souvent associé à des émotions (colère, agressivité, anxiété, démoralisation…), ou à des manifestations telles que tensions ou contractures musculaires qui peuvent accentuer la douleur. Le cercle vicieux douleur-stress est fréquent chez la personne qui souffre du dos.
Les douleurs liées au stress sont multiples. Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
La prévention de l'apparition et l'aggravation de l'arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles. Le traitement de l'arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l'articulation touchée.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Comment l'algologue soigne-t-il les douleurs chroniques et/ou fonctionnelles ? L'algologue évalue la douleur de la personne dans sa globalité lors d'un examen rigoureux en prenant en compte les aspects psychologiques et sociaux. L'interrogatoire doit être le plus exhaustif possible.
Le centre d'évaluation et de traitement de la douleur (CETD) adultes reçoit, sur prescription médicale, les patients qui présentent des douleurs qui durent depuis plus de trois mois et que l'on nomme "douleurs chroniques". La douleur est une sensation ainsi qu'une expérience émotionnelle.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.