C'est un cancer qui est peu douloureux au début de l'évolution, et donc diagnostiqué tardivement (la durée moyenne de diagnostic est de 5 mois). Au début, vous pouvez ressentir une simple gêne comme une douleur récurrente, une gêne à la mastication, à l'articulation des mots.
Le diagnostic du cancer de la langue débute habituellement par une consultation motivée par une douleur buccale, une plaie linguale qui ne cicatrise pas (ulcère), un bouton ou une masse anormale sur la langue, des difficultés d'élocution et/ou de déglutition, ou encore une hypersalivation.
Si vous avez une plaie ulcérée avec des bords irréguliers sur la langue et que la plaie ne régresse pas pendant des semaines, voire des mois, vous devez consulter un spécialiste d'oto-rhino-laryngologie.
Le traitement principal demeure la chirurgie : exérèse (c'est-à-dire ablation) d'une partie ou de la totalité de la langue. Selon les situations, la taille et la localisation du cancer de la langue, le chirurgien pourra réaliser la reconstruction d'une nouvelle langue avec des lambeaux pris en général au niveau du cou.
Le symptôme le plus fréquent du cancer de la cavité buccale est un ulcère ou une lésion dans la bouche ou sur la lèvre qui ne guérit pas. Un autre symptôme courant du cancer de la cavité buccale est une douleur dans la bouche qui ne disparaît pas.
Peu à peu, les signes cliniques évoluent. "Le premier symptôme est une douleur spontanée et à la déglutition. La résonne peut aussi avoir du mal à articuler, décrit le chirurgien ORL. Il y a souvent une perte de poids car la personne mange moins".
Sans langue, les aliments ne sont plus maintenus au niveau des dents pour être mastiqués et il y a plus de risque de "fausse route", soit lorsque l'aliment ne passe pas par le bon conduit qui mène vers l'estomac, et va vers les poumons. La langue joue aussi un rôle dans l'émission des sons.
une excroissance sur la lèvre, dans la bouche ou dans la gorge. une tache rouge ou blanche sur les gencives, la langue ou le bord de la lèvre. de la difficulté à mastiquer ou à avaler, ou une sensation de douleur lorsqu'on avale ou mastique. un renflement de la joue qui gêne le port de prothèses dentaires.
Une langue blanche peut être d'origine infectieuse, provoquée par un champignon. Elle peut être également dû à un reflux gastro-œsophagien, à la prise de certains médicaments, à des allergies, à des états de stress chronique, à une mauvaise hygiène de vie (alcool, tabac…)
Le terme « bouton » employé par les patients désigne le plus souvent un nodule. Le nodule est une lésion élémentaire qui correspond à une surélévation tissulaire centimétrique, généralement de forme arrondie, bien délimitée, de consistance variable à la palpation.
La gêne sur la langue, qui comprend des douleurs et des sensations de brûlure, peut souvent être due à : Irritation due à certains aliments, notamment ceux qui sont acides (par exemple, l'ananas) Irritation due à certains ingrédients contenus dans les dentifrices, les bains de bouche, les bonbons ou les chewing-gums.
2 réponses d'expert. L'Orl est plus à même de traiter les problèmes de langue. Mais le mieux est de consulter votre médecin généraliste, qui saura vous orienter vers le spécialiste adéquat.
Une langue rose
Une langue rosée, non gonflée et dépourvue d'aphtes montre un bon état de santé général. Si au contraire, la langue est blanche et semble gonflée, mieux vaut consulter, d'autant plus si elle est accompagnée d'halitose ou d'un sentiment de « bouche pâteuse ».
Le prélèvement de l'échantillon de tissus mous
Selon la zone affectée, le chirurgien sélectionne la technique de biopsie appropriée (à l'emporte-pièce, incisionnelle ou à l'aiguille fine). La zone d'intérêt est anesthésiée localement pour que le patient ne puisse pas ressentir de douleur pendant l'intervention.
Dans les cas les plus fréquents, une langue blanche est d'origine infectieuse, provoquée par un champignon (ou mycose). On parle alors de candidose, ou de muguet buccal, le plus souvent développée après un traitement par antibiotiques.
Le cancer de la bouche est un des cancers les plus faciles à prévenir par un diagnostic précoce. Malheureusement, plus de personnes meurent de cancer de la bouche que du cancer du col de l'utérus, du lymphome de Hodgkin ou du mélanome.
Le processus diagnostique du cancer de la cavité buccale débute habituellement par une visite à votre dentiste ou à votre médecin de famille. Le dentiste ou le médecin vous questionnera sur les symptômes que vous éprouvez et il vous fera un examen dentaire ou buccal.
Des symptômes tels que mal de gorge, dysphagie (impression de gêne au cours de la déglutition), dysphonie (troubles de la voix), aphte persistant, ganglion cervical, saignement de nez, obstruction nasale, otalgie (douleur de l'oreille)… doivent alerter.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Le cancer se manifeste de manière très variable. Il évolue généralement sur de nombreuses années, souvent sans occasionner de symptômes.