Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
Le lupus n'est pas contagieux! Il n'y a donc pas de vaccin préventif ou d'autres mesures de protection à prendre pour éviter un lupus. Et votre entourage n'a donc rien à craindre !
Il s'agit le plus souvent de jeunes femmes (9 femmes pour 1 homme) âgées de 20 à 30 ans mais il peut se déclarer de façon exceptionnelle plus tôt au cours de l'enfance. Le lupus touche surtout la femme dans 90% des cas ; il est aussi plus fréquent chez les sujets à peau noire.
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Quelle est l'espérance de vie avec un lupus ? Le pronostic de survie chez les personnes atteintes d'un lupus s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. L'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans avec une prise en charge adaptée.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
Le pronostic est traditionnellement mauvais. D'autres complications comprennent des embolies pulmonaires, une hypertension artérielle pulmonaire et un syndrome du poumon rétractile. Les complications cardiaques comprennent une péricardite (le plus souvent) et une myocardite.
Dans le cas du lupus, la polyarthrite est handicapante en raison des douleurs qu'elle engendre, mais elle ne détruit pas et ne déforme pas les articulations comme cela peut être le cas dans la polyarthrite rhumatoïde.
L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
On distingue 2 formes de lupus : Le lupus spontané, qui survient sans facteurs inducteurs, connus ou reconnus. Et le lupus systémique qui est une maladie qui peut toucher plusieurs organes ou appareils (la peau, les articulations, les reins, le coeur, les vaisseaux…)
Le médecin référent pour la prise en charge du lupus est le médecin interniste, spécialiste pour la prise en charge de ces maladies systémiques.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Grâce aux progrès de la médecine, le lupus est donc passé du statut de maladie parfois mortelle à celui de maladie chronique, avec laquelle il est possible de vivre «normalement». En contrepartie, une surveillance médicale régulière et la prise quotidienne de médicaments sont de mise.