Une cure de désintoxication est composée d'une phase de sevrage puis d'une phase d'analyse. Ensuite, une période d'adaptation permet d'aider le patient à retrouver son quotidien. Après sa sortie de cure de désintoxication, il est encadré par un psychothérapeute qui suit l'avancement de sa réintégration.
La durée moyenne de séjour est de ±5 semaines en hospitalisation complète. Les soins sont effectués dans une unité de soins d'un établissement de santé mentale adaptée à la prise en charge des personnes présentant des troubles des conduites addictives. Le prérequis est l'absence de troubles somatiques majeurs.
L'hospitalisation dure en moyenne quatorze jours, elle est bien entendu adaptée à chaque état clinique ou psychologique et modifiable en fonction. L'admission se fait le matin à 8h30. Le patient est accueilli par un professionnel de santé puis installé dans sa chambre. Un examen clinique puis biologique est pratiqué.
En cas d'addiction trop forte (alcool, psychotropes, jeux d'argent, etc), ayant des conséquences sur le quotidien, et notamment la santé physique ou mentale du patient, il peut être nécessaire de suivre une cure de désintoxication.
Pendant cette cure, le patient reçoit un traitement médicamenteux et un suivi psychologique, qui l'aideront à surmonter le sevrage alcoolique. En général, les frais de la cure sont couverts par l'assurance maladie, si vous disposez d'une ordonnance médicale. De plus, les soins peuvent rester totalement anonymes.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le citron
Le citron est probablement l'un des aliments détox les plus connus. Cet agrume a pour effet de stimuler l'activité des reins, ce qui favorise l'élimination des toxines.
La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire. Parlez à quelqu'un de confiance qui peut vous soutenir dans votre intention de modifier votre consommation d'alcool.
Pour accompagner le sevrage, le médecin prescrit des médicaments anxiolytiques à longue durée d'action destinés à aider à surmonter les symptômes de manque les plus pénibles. Il peut également prescrire des vitamines B (B1, B6) et il recommande de boire beaucoup d'eau (le sevrage peut provoquer une déshydratation).
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
Description d'un sevrage thérapeutique
troubles subjectifs : anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, cauchemars ; troubles neurovégétatifs : sueurs, tremblements, tachycardie, hypertension artérielle ; troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Le bouleau, et plus particulièrement le jus de bouleau, est naturellement dépuratif et diurétique. Recommandé en cas d'excès alimentaires, il purifie le sang et aide l'organisme à mieux éliminer les toxines. On le trouve dans tous les magasins bio, la cure est d'environ trois semaines.
C'est le fameux phénomène d'engorgement. Vous l'avez en général déjà vécu au moment de la montée de lait notamment. Il est causé notamment par le ralentissement de la circulation du lait, l'augmentation du flot sanguin et au développement d'un œdème.