L'injection est réalisée en position allongée sur le dos ou demi-assise. Une désinfection des paupières et de la surface de l'œil est réalisée avec un antiseptique local. Un champ stérile est posé sur votre visage et un écarteur à paupière est mis en place. L'injection en elle-même ne dure que quelques secondes.
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
Ce traitement montre une efficacité dans de nombreuses maladies oculaires, en particulier la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), la rétinopathie diabétique et les occlusions veineuses rétiniennes. Non traitées, elles ont pour conséquence une détérioration progressive de la vision.
Lucentis® sera administré par votre ophtalmologue, sous forme d'une injection unique dans l'œil et sous anesthésie locale. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d'au moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par votre ophtalmologue.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
À retenir. Une injection SC est l'injection d'un médicament dans la couche de graisse juste au-dessous de la peau et directement au-dessus du muscle. Le site d'injection varie selon l'âge de votre enfant. Insérez l'aiguille dans la peau sans pli cutané sous un angle de 45o par rapport à la couche de graisse.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
Le E-SCOOP est un verre breveté développé spécialement pour améliorer l'acuité visuelle, quand la vue est diminuée à cause de la DMLA. Il se distingue par 5 propriétés uniques : Agrandissement : la courbure spéciale et l'épaisseur créent un agrandissement de la vision de loin.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
La DMLA désigne le vieillissement pathologique de la macula. Ce trouble lié à l'âge se traduit par l'apparition d'une tache noire au milieu de la vision (scotome central) ou des déformations (métamorphopsies). Note : la macula est la zone centrale de la rétine qui sert à la vision précise et diurne.
La sécurité sociale les prend en charge à 100 % quand une DMLA est diagnostiquée. D'autres piqures oculaires ou intravitréennes sont remboursées ; c'est le cas des injections d'AVESTIN ou autres médicaments anti-VEGF, anti-antigéniques dont les prix vont jusqu'à 100 €/acte.
Les effets indésirables les plus couramment observés sous Lucentis (chez plus d'un patient sur 10) sont les suivants: augmentation de la pression intraoculaire (pression à l'intérieur de l'œil), maux de tête, inflammation du vitré, décollement du vitré (séparation du vitré de l'arrière de l'œil), hémorragie rétinienne ...
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
une déformation des objets et des lignes droites, qui paraissent ondulées ou courbes ; une diminution de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision, avec difficulté à percevoir les détails. Ce trouble apparaît pour la vision de près comme de loin. La perte est souvent très progressive.
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 65 ans. Il s'agit d'une dégénérescence progressive de la rétine d'origine multi-factorielle dont les principaux facteurs de risque reconnus sont le tabagisme et les antécédents familiaux.
La dégénérescence maculaire est causée par la dégénération des photorécepteurs et donc, mène à la perte de la vision centrale. L'ampleur de la perte de la vision centrale varie selon la forme de dégénérescence maculaire et certaines autres caractéristiques individuelles.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
On le sait : injecter le produit lentement et à rythme constant permet d'éviter la douleur. Plus précisément, l'administration ne doit pas dépasser la vitesse d'1 millilitre en 10 secondes. Suivre cette règle favorise l'absorption du produit et réduit la douleur.
Comment diminuer la douleur après une injection
Appliquer un linge frais et humide sur la zone d'injection. Demandez un antidouleur en vente libre à votre professionnel de la santé
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.