Le cancer du poumon se forme dans les cellules des poumons et se développe lorsqu'un groupe de cellules anormales commence à se multiplier et à former des bosses appelées tumeurs. Le cancer du poumon peut également se propager à d'autres parties du corps (métastaser).
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
La cause principale du cancer du poumon est le tabagisme. Les personnes particulièrement à risque sont les fumeurs et les fumeuses, mais aussi les personnes fortement exposées au tabagisme passif. Dans de rares cas, une charge élevée en radon ou en polluants comme l'amiante peut provoquer le cancer.
Le tabagisme est la première cause de cancer du poumon ; il est responsable d'environ 85 % des cancers du poumon. Le risque de développer un cancer du poumon varie en fonction de nombre de cigarettes fumées ainsi que du nombre d'années de tabagisme.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
"Lorsque la tumeur est volumineuse et atteint la plèvre, elle peut entraîner des douleurs thoraciques qui s'intensifient lorsqu'on tousse ou qu'on respire profondément", indique le Dr Pérol. La plèvre est une membrane accolée au poumon qui est très innervée et qui peut causer de vives douleurs lorsqu'elle est agressée.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Le cancer du poumon survient en moyenne à l'âge de 66 ans. Après une augmentation jusqu'à la fin des années 1990, l'incidence du cancer du poumon et sa mortalité tendent à diminuer chez l'homme.
Le risque d'être atteint d'un cancer du poumon augmente avec l'âge. Plus de la moitié de tous les nouveaux cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chez des personnes âgées de 60 ans ou plus. Les hommes sont atteints de ce cancer un peu plus souvent que les femmes.
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Il est très fréquent de passer par des phases de baisse de moral ; souvent les patients culpabilisent et n'en parlent pas, or la plupart du temps, la détresse psychologique a une fonction, elle est le signe que le patient intègre la maladie et s'adapte.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
Espérance de vie du cancer du poumon
Le principal facteur reste le stade de la tumeur selon son type histologique, allant d'une survie globale supérieure à 75 à 90% à 5 ans pour les stades IA, à moins de 10% pour les stades IV dans les CBNPC.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.