«Prends 60 volumes de sable, 180 volumes de cendre, 5 volumes de craie – et tu obtiens du verre». La fabrication du verre est aussi simple que ça, si on suit la recette provenant de la bibliothèque de tablettes d'argile du roi Assurbanipal autour de 650 avant J.C. La liste des ingrédients est en fait toujours valable.
Les verres existent naturellement (ils se sont formés lors du refroidissement brusque de lave fondue pour les obsidiennes ou par impact de météorites pour les tectites), mais ce sont principalement des matériaux artificiels.
Différentes matières premières sont nécessaires pour fabriquer du verre. Il s'agit principalement de sable, de soude et de chaux. Avant de les mélanger, ils sont soigneusement pesés. La bonne quantité de chaque matière première dans le mélange permet de fabriquer les meilleurs vitrages.
L'élaboration du verre proprement dite, au départ de trois matières premières de base naturelles et abondantes sur Terre : l'oxyde de silicium, l'oxyde de sodium et l'oxyde de calcium. La fusion a lieu aux alentours de 1500°C et l'affinage aux environs de 1400°C.
Le verre est teint en bleu par l'ajout d'une faible concentration de cobalt (0,025 à 0,1 %). L'oxyde d'étain et les oxydes d'antimoine et d'arsenic permettent de produire un verre blanc opaque.
Selon Pline, le premier verre aurait été formé par accident par des marchands phéniciens en faisant un feu sur une plage environ 2000 an Av. J.C. N'ayant pas de pierre à disposition pour entourer le feu, ils auraient utilisé des briques de natrons qu'ils transportaient.
En France, la majeure partie de la silice provient de gisement de sables naturellement fins, gisements d'épaisseur variable, recouverts de terre arable, de marne, de minéraux divers. On trouve également des gisements en lagune.
Pour le verre, la lumière visible n'est pas assez énergétique, et les électrons ne peuvent pas les absorber. La lumière traverse donc le verre, sans être absorbée. Pour le bois ou le plastique opaque, le photon disparaît : la lumière visible est absorbée et les électrons sont excités.
Cette «versatilité» du verre a une conséquence importante : il vieillit. Ce qui en fait un bon modèle pour l'étude du vieillissement de nombreux autres matériaux. Historiquement, le verre n'a pas toujours été transparent.
verre n.m. Substance minérale fabriquée, transparente et isotrope.
Le verre est l'un des matériaux les plus polyvalents que l'humain ait créés. Le verre est principalement composé de sable, qui est constitué de dioxyde de silicium. Lorsque le sable est chauffé à très haute température (autour de 1700 °C), il devient liquide.
Le verre en cristal est composé principalement de silice, de potasse, et surtout de plomb. Afin d'avoir l'appellation “Cristal”, la pièce doit contenir au minimum 24% de plomb. C'est ce qu'on appelle le cristal de plomb. De plus, le verre doit avoir un indice de réfraction égal ou supérieur à 1,545.
Il se compose d'un élément vitrifiant la silice, mélangé à des produits “fondants” (carbonate et sulfate de soude) et à des stabilisants (calcaire ou carbonate de chaux). Il s'obtient à une température de fusion de 1500°C.
La fabrication de vitre fait partie des sous-secteurs de la miroiterie. C'est un procédé qui consiste à mélanger la silice avec des fondants comme de la chaux ou de la soude. L'objectif étant de rabaisser la température. Après ajout de l'eau et du calcin, le mélange est porté à une température de 1 550 degrés.
L'élément de base du verre est… le sable, ou plus exactement la silice fondue. D'ailleurs, on trouve du verre "naturel" qui se forme lors d'éruptions volcaniques. L'obsidienne, une roche noire et coupante, en est un exemple bien connu.
Le verre, à l'état pur, est du bioxyde de silicium. L'état vitreux est observé dans une matière si ses molécules sont toutes identiques tandis que leur distribution est désordonnée.
Lorsque la lumière frappe la surface d'un vitrage, la majeure partie de celle-ci passe à travers le verre. Cependant à chaque interface air-verre-air une partie de cette lumière est réfléchie et une partie est absorbée en cours de traversée. Le facteur de transmission varie d'une longueur d'onde à l'autre.
Le sable de silice est la forme chimique la plus courante de ce matériau granulaire fin, composé de petites particules rocheuses et de minéraux, que nous appelons le sable.
À peine sorti du sable, le corps doit être protégé de la différence thermique entre l'intérieur du sable (70 °C environ) et l'air ambiant (44 °C) et protégé du vent, très fréquent en été qui augmente le « choc thermique ».
L'industrie utilise des mélanges de sable et de carbonates, qui existent à l'état fondu à environ 1 050 °C, mais si on n'élève pas plus la température, certains grains de sable ne fondent pas et créent des imperfections dans le verre.
La différence du verre traditionnel, c'est simplement la présence de plomb dans la composition du cristal. Et de ce fait, l'objet en cristal pèse beaucoup plus lourd que celui en verre. Autres particularités du cristal : sa brillance et son éclat incomparables.
De sorte que dans le dernier tiers du XVe siècle, le gobelet est la forme du verre à boire la plus répandue à l'échelle de l'Europe. Récipient en pierre ollaire en chloritoschiste provenant du val d'Aost (Italie), découvert à Pratz.
Verallia, O-I, Vidrala. Ce trio domine le marché du packaging en verre où les gros volumes ne peuvent être produits que par des multinationales aux reins suffisamment solides pour investir plusieurs dizaines de millions d'euros par an.