Dépister un cancer colorectal est facile grâce au test immunologique. Ce test de recherche de sang caché dans les selles est rapide et efficace. Le test est à faire chez soi, puis à envoyer gratuitement au laboratoire pour être analysé.
Les kits de dépistage vierges peuvent être commandés gratuitement par le pharmacien d'officine sur le portail amelipro.
La fiabilité du test de dépistage est confirmée
Ainsi, selon l'évaluation épidémiologique conduite par Santé publique France, ce nouveau test permet de détecter 2,4 fois plus de cancers et 3,7 plus d'adénomes avancés (lésions précancéreuses) que l'ancien test au Gaïac.
En fait, les arguments pour ne plus dépister après cet âge sont médicaux et économiques. Après cet âge, les problèmes de santé sont fréquents et divers, cardiaques, cérébraux ou autres, qui augmentent les risques encourus lors de la coloscopie.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
À quel âge devrais-je passer une coloscopie ? Le dépistage du cancer colorectal (CCR) doit commencer à 50 ans pour les personnes qui présentent un risque moyen de développer un cancer colorectal. Cependant, il peut être utile d'en parler plus tôt à votre médecin.
Il s'adresse aux femmes et aux hommes, âgés de 50 à 74 ans, qui reçoivent tous les 2 ans une invitation à parler du dépistage du cancer colorectal avec leur médecin. Ce dernier vérifie si son patient n'a pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remet le test de dépistage.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
L'imagerie médicale
en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.
Plusieurs facteurs de risque modifiables ayant trait au mode de vie (consommation d'alcool, tabagisme, sédentarité, inactivité physique, surpoids et obésité, alimentation avec une consommation faible en fibres, excessive de viande rouge ou de viandes transformées) ont été identifiés et ces cancers sont donc en partie ...
Dans 95% des cas, la coloscopie est réalisée sous anesthésie générale. ce n'est pas un examen douloureux mais il n'est pas très agréable d'où le recours à l'anesthésie ou à la sédation.
Le tarif minimum en Secteur 1 est de 153,60 euros pour une coloscopie totale avec ou sans biopsies et de 192 euros pour une coloscopie avec polypectomie. Il faut rajouter les honoraires de l'anesthésiste.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Après la coloscopie :
Les malaises les plus fréquents après l'examen sont une sensation passagère de gonflement ou de crampes abdominales. Vous pouvez également être somnolent si vous avez reçu une sédation pour l'examen. Par conséquent, vous pourriez avoir de la difficulté à vous concentrer.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.