Pour régulariser les charges locatives il faut simplement comparer les dépenses récupérables réelles aux provisions de charges payées. En suite il faut soit réclamer la différence au locataire s'il a payé moins, soit au contraire le rembourser si les charges réelles ont finalement été moindres que prévu initialement.
Comment calculer les charges à régulariser ? Une fois que vous avez déterminé les charges à récupérer auprès du locataire le calcul est assez simple : le montant à régulariser correspond à la différence entre les charges réelles et la provision pour charges pour la période considérée.
Lorsque la régularisation des charges n'a pas été faite avant la fin de l'année civile : Du 1er janvier au 31 décembre suivant l'année de leur exigibilité, le locataire peut exiger un paiement échelonné sur 12 mois.
Le plus souvent, la régularisation est effectuée lors de la réception du décompte annuel des charges de copropriété. A cette occasion, il fait les comptes et vérifie si la provision a bien couvert les dépenses réelles. A défaut, il demande au locataire de verser le complément.
Le locataire peut demander le récapitulatif des charges du logement par email ou courrier. L'ensemble des pièces justificatives doit pouvoir être envoyé au locataire pendant 6 mois à compter de la régularisation.
Pour régulariser les charges locatives il faut simplement comparer les dépenses récupérables réelles aux provisions de charges payées. En suite il faut soit réclamer la différence au locataire s'il a payé moins, soit au contraire le rembourser si les charges réelles ont finalement été moindres que prévu initialement.
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
Si vos consommations sont plus élevées que ce qui était initialement prévu dans le contrat de bail, le propriétaire peut vous demander une augmentation de la provision.
Les taxes locatives : taxe de balayage et ordures ménagères. Les produits consommables : eau, électricité, produit d'entretien et d'hygiène, ampoules... Les dépenses d'entretien et les menues réparations des parties communes (la maintenace de l'ascenceur est partagée entre le propriétaire et le locataire).
L'augmentation doit être adressée au locataire au moins 6 mois avant le terme du contrat de bail, à compter de la réception de la lettre recommandée. L'augmentation des loyers sera alors effective pour le bail suivant.
En matière de charges locatives, il faut en effet que le propriétaire rende des comptes au locataire. Il doit justifier le montant des charges et par conséquent, un avenant au bail de location ne peut pas prévoir une évaluation forfaitaire de ces charges. Les charges doivent être fixées sur une base réelle.
La loi n'a pas déterminé de critères précis pour réaliser la répartition. Si le logement est muni de compteurs individuels, la répartition se fait par rapport au relevé de ces compteurs. A noter, que la fourniture d'électricité doit obligatoirement faire l'objet d'un compteur individuel.
Qu'en est-il des charges locatives pour l'eau ? Il est possible que l'eau froide fasse partie des charges locatives demandées par le propriétaire. En effet, il faut que cela soit indiqué dans le bail que l'eau froide est comprise dans les charges du logement.
Le propriétaire doit régulariser les charges une fois par an. Il peut néanmoins réaliser une régularisation 3 ans après la date prévue. Il doit vous envoyer un décompte de charges et vous mettre à disposition les éléments justificatifs sur demande.
Pour l'eau chaude : Soit l'eau chaude est collective : dans les charges locatives, donc vous n'avez rien à prévoir. Soit l'eau chaude est individuelle : Électrique avec chauffe-eau (ballon, cumulus) donc dans le contrat d'électricité du locataire.
Ces charges locatives comprennent l'entretien des parties communes ou « prestations collectives » (consommation d'eau et d'énergie, entretien et réparation des ascenseurs, chauffage collectif, frais de gardiennage, etc.), les taxes locatives (enlèvement d'ordures hors encombrants, balayage, redevance d'assainissement), ...
Pour cela, il faut adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à votre propriétaire. Dans ce courrier, il faut lui expliquer pourquoi vous contestez le rappel des charges locatives. Si vous refusez de payer 3 charges par exemple, il faut donner précisément les raisons pour chaque charge.
Pour connaître le montant de votre loyer indexé au 1er novembre 2022 (date de l'anniversaire de l'entrée en vigueur de votre bail), il s'agit de multiplier 700 euros par l'indice santé du mois d'octobre 2022.
Les charges locatives supportées par le bailleur suite au départ du locataire. Les impôts (taxe foncière à l'exclusion de la TEOM). Les primes d'assurance quel que soit le risque couvert. Les provisions pour charges de copropriété.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) peut être récupérée de plein droit par les propriétaires sur les locataires, à l'exclusion des frais de gestion. Cette taxe figure, en effet, parmi les charges récupérables du propriétaire auprès de son locataire.
Au moment où il reçoit son avis de taxes foncières, le propriétaire ne peut pas réclamer directement le montant de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères à son locataire : il devra attendre que le locataire lui verse comme chaque mois le montant des charges en même temps que le montant du loyer.
Pour l'eau, le gaz et l'électricité
S'il y a des compteurs divisionnaires par appartement, c'est le syndic qui enverra la facture au propriétaire, qui la fera payer à son locataire. Et s'il n'y a qu'un compteur général, la consommation d'eau sera répartie dans les charges, en fonction de la taille du logement.
Le paiement de l'eau se fait au service des eaux de votre commune. Si l'ancien locataire n'a pas payé sa facture d'eau, alors le propriétaire est en droit de demander le paiement à ce dernier.
Schématiquement, les charges locatives sont : les dépenses d'entretien : le ménage des parties communes, l'entretien des espaces verts par exemple ; les menues réparations ; les services dont le locataire profite directement tel que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.
Le propriétaire doit prendre en charge les travaux liés à la conception ou aux défauts de construction ainsi qu'à la vétusté des équipements du logement. Il doit notamment payer pour le gros entretien et les grosses réparations, comme le remplacement des fenêtres ou de la chaudière.