Lors de la « phase du non », entre 2 ans et 3 ans, soyez ferme, mais compréhensif. Encadrez votre enfant et fixez des limites tout en lui donnant du contrôle sur certains aspects de sa vie. Concentrez-vous sur quelques règles importantes afin d'éviter d'être toujours dans la confrontation avec lui.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Employez plutôt la technique très efficace du 1, 2, 3 (on ne demande les choses que 3 fois, la dernière sonnant la sanction). Elle permet de préparer l'enfant et de lui laisser le temps de se mettre en mouvement. Vous lui donnez comme ça une petite chance d'obéir.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Tu peux lui demander son avis sur une règle avant d'en décider, tu peux aussi décider des règles en accord avec lui (c'est d'ailleurs souvent une très bonne idée), mais au final, c'est bien à toi qu'il revient de faire respecter ces règles, systématiquement.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.
« Le bon parent en 2019, c'est un parent qui fait la bonne balance entre les deux, qui s'interroge, qui tâtonne, qui va chercher de l'aide si besoin. Il est avant tout : bienveillant, aimant et offrant un cadre. », explique le Dr Agnès Pargade, médecin pédopsychiatre.
Essayez la sanction du coin.
Cette punition n'est plus très courante, car l'isolement peut être frustrant. Cependant, cette sanction permet aux enfants d'éviter des situations de stress. Si vous soupçonnez qu'un de vos élèves se comporte mal parce qu'il est stressé ou épuisez, dites-lui d'aller au coin.
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Il a envie de faire les choses par lui-même
Toutefois, il est encore maladroit pour certaines tâches et il a souvent besoin de votre aide (ex. : pour s'habiller). Cela peut entraîner des frustrations puisque son envie d'autonomie est plus grande que ce qu'il est capable de faire.
Un enfant respecté, éduqué à travers l'Intelligence Émotionnelle et avec une voix sage et tendre qui sait inclure les besoins et les soucis, sera plus tard un adulte respectueux. Une personne capable de donner la même joie et la même réponse qu'il a reçu dans son enfance.
Manquer d'autorité ou à l'inverse être trop autoritaire envers votre enfant engendrera une faible régulation des émotions. Dès le plus jeune âge, il est de votre devoir d'inculquer de vraies valeurs à votre enfant. Par exemple ; maîtriser sa jalousie, son égoïsme, cultiver la tolérance, le respect, etc.
Une bonne éducation est caractérisée entre autres par les bonnes manières, le savoir vivre et la politesse dont un enfant est capable. Elle mesure la capacité de l'enfant à vivre avec les autres. L'apprentissage de cette bonne éducation nécessite une entière implication des parents dès le plus jeune âge de l'enfant.