À l'échelle des temps géologiques, sur des durées de dizaines à centaines de millions d'années, les sédiments s'enfouissent. Sous l'effet de la pression et d'une « température géothermique » croissantes, ils perdent une partie de leur eau, se solidifient et la matière organique y évolue, se décomposant en kérogène.
Lorsque la lave se refroidit et durcit à la surface de la Terre, elle forme des roches ignées volcaniques. Si le magma se refroidit et durcit sous terre, il forme des roches ignées plutoniques. Roches sédimentaires : Le vent et l'eau provoquent l'érosion des roches.
La roche-réservoir se définit comme une roche où des hydrocarbures s'accumulent. De densités plus faibles que l'eau, les hydrocarbures de la roche-mère migrent vers la surface à travers les strates de roches sédimentaires. Au cours de cette migration, les hydrocarbures peuvent rencontrer une couche imperméable.
La roche-mère est une roche argileuse présentant un aspect feuilleté d'où la dénomination huile et gaz de schiste.
Les formations superficielles autochtones sont des formations qui évoluent sur place, des formations qui évoluent à partir de la roche. Ils reposent sur la roche mère. Ils peuvent devenir des sols si leur évolution se fait en présence des matières organiques et de l'activité des êtres vivants.
Fragmentation, minéralisation, lessivage.
La formation du sol se fait par étapes. Ces étapes sont la dégradation progressive dela roche mère, l'apparition et le développement des végétaux et l'apparition de couches de façon successive. Cette évolution du sol se fait donc par un gain d'horizons on parle d'évolution progressive.
Les roches-mères sédimentent dans des environnements de dépôts généralement calmes propices : au dépôt de sédiments fins : argiles, marnes et calcaires fins souvent argileux ; à la sédimentation et à la préservation de la matière organique, qu'elle soit d'origine marine (phyto ou zooplancton) ou terrestre.
En pédologie, la roche-mère est la couche minérale superficielle de la croûte terrestre, dont l'altération contribue à la constitution des sols. Sol développé sur une roche-mère granitique, irrégulièrement altérée en arène.
Les minéraux métalliques associés à l'or sont principalement la pyrite, l'arsénopyrite et la chalcopyrite. Ils se forment typiquement durant les phases tardives des épisodes orogéniques, caractérisées par une tectonique d'extension et d'exhumation des roches profondes.
Roche sédimentaire poreuse constituée de dépôts fins, dans laquelle la matière organique s'est transformée en hydrocarbures sous l'effet de la pression, de la chaleur et du temps.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années. Aussi appelé « huile » ou « pétrole brut », il provient de la décomposition d'organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des bassins sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas.
Ainsi le terme asphalt décrit aujourd'hui un composé naturel ou artificiel d'hydrocarbures issu de la distillation du pétrole, qui sert à divers usages industriels et techniques, notamment pour le revêtement des routes.
Trois types de roches font partie de ce cycle : magmatiques, métamorphiques et sédimentaires. Les roches sont essentiellement constituées de composants minéraux, dont des verres naturels.
L'ensemble des roches qui existent sur Terre peut être divisé en trois grands types : les roches magmatiques, les roches métamorphiques et les roches sédimentaires.
Les roches magmatiques, ou roches ignées, comprennent les roches intrusives (exemple: granite) et les roches extrusives (exemple: basalte). Les roches sédimentaires proviennent de l'accumulation de sédiments (argile, sable, gravier) qui se déposent en couches dans un bassin, à la surface de l'écorce terrestre.
C'est une incorporation de molécules d'eau à certains minéraux peu hydratés contenus dans la roche comme les oxydes de fer; elle produit un gonflement du minéral et donc favorise la destruction de la roche. Les hydrolyses, c'est à dire la destruction des minéraux par l'eau, sont les principales réactions d'altération.
La teinte noire ou grise résulte généralement de la présence de carbone d'origine organique. Les roches noires les plus fréquentes sont les roches argileuses, les schistes et certains calcaires ; un sédiment formé en eau agitée, où l'oxydation est facile, renferme ordinairement peu de matières charbonneuses.
La roche en fusion est rouge en raison de la présence de molécules de fer dans la roche qui absorbent les longueurs d'onde de la lumière visible, sauf pour la longueur d'onde rouge, qui est réfléchie vers l'observateur. Cela donne à la roche une apparence rougeâtre.
Le sol résulte de l'union de la matière minérale (les argiles provenant de la roche mère) et de la matière organique (humus provenant des débris organiques). Les éléments minéraux du sol, soudés par le complexe argilo-humique, forment des agrégats entre lesquels circulent l'eau et l'air.
C'est, dit-elle, « le magma qui a refroidi lentement en profondeur depuis 300 millions d'années qui a jailli à cause de l'érosion naturelle et dans lequel les minéraux se sont formés donnant cette structure grenée et cette couleur particulière au granit ».
Le sol a une double origine. Il provient d'une part de la fragmentation des roches du sous-sol sous l'action de facteurs climatiques et d'autre part de la décomposition lente des restes d'animaux et de végétaux sous l'action d'êtres vivants, souvent microscopiques.
La formation d'un sol
Le sol se forme d'abord à partir d'une roche dure formant la croûte terrestre. On nomme cette roche la «roche-mère». Le sol correspond précisément à la couche qui se retrouve au-dessus de cette roche-mère.
Un sol prend naissance à partir de la roche puis il évolue sous l'action des facteurs du milieu, essentiellement le climat et la végétation. La pédologie est l'étude des sols. * Horizons B: horizons intermédiaires apparaissants dans les sols évolués.