Les pucerons ont recours à la parthénogenèse : des individus femelles engendrent des individus femelles, sans qu'il y ait fécondation de l'oeuf. La fécondation n'étant pas nécessaire, les embryons commencent à se développer dans le corps de la mère avant même leur naissance. Du coup ça va vite.
Les causes d'une prolifération de pucerons. La première cause d'une prolifération de pucerons est l'excès d'azote. Comme vous pourrez le découvrir sur aujardindys.fr, les engrais très azotés sont donc à éviter (sauf si une plante manque de cet élément indispensable à sa croissance).
Des petits hyménoptères parasitoïdes s'attaquent aussi aux pucerons. La femelle pond un œuf dans le puceron vivant et la larve se développe à l'intérieur du corps de l'insecte, se nourrissant de sa substance.
Les principaux prédateurs des pucerons sont les coccinelles (aussi bien adultes que larves), mais aussi les larves de chrysopes et de syrphes. À l'inverse, certains animaux comme les fourmis sont capables de les élever et de les protéger, pour récolter ensuite leur miellat.
Parmi les auxiliaires prédateurs, les larves de chrysope et de syrphes, les larves et les adultes de coccinelles sont de gros consommateurs de pucerons de toutes espèces. Les auxiliaires parasitoïdes sont aussi très efficaces mais sont spécifiques des espèces de pucerons. Les adultes pondent un œuf dans le puceron.
Le savon noir permet de lutter efficacement contre les pucerons. Pour cela, mélangez 20 cl de savon noir dans 1 litre d'eau et pulvérisez sur les insectes. Le lendemain, vous remarquerez que les pucerons sont morts, vous pouvez alors rincer les feuilles et renouvelez tous les 10 jours.
L'eau savonneuse fait partie des traitements anti-pucerons naturels. Parmi les savons les plus utilisés, le savon noir est la référence. Il est employé fréquemment par les jardiniers.
Les pucerons n'aiment pas les odeurs fortes, et l'avantage des plantes aromatiques est qu'elles ont un parfum prononcé. Les plantes répulsives sont l'aneth, le basilic, le thym, la ciboulette, la menthe. Le purin de menthe fait partie des traitements utilisés contre les pucerons.
En-dessous de 3 °C, les pucerons ne sont plus actifs mais peuvent survivre tout l'hiver si la température ne descend pas en-dessous de -5 à -12 °C, selon les espèces. A l'inverse, à partir de 30 °C et plus, ils meurent.
Si une plante est enrichie avec un engrais trop azoté, elle attirera les pucerons. Il faut donc limiter les apports en engrais riches en azote.
Les pucerons : dégâts sur les plantes
Et pour cause : les pucerons se nourrissent, en quantité, de la sève des plantes (leurs organes de prédilection étant les feuilles et les jeunes pousses), et pour y avoir accès, ils transpercent les tissus végétaux de leur appareil buccal. La plante se trouve ainsi affaiblie.
Le vinaigre blanc fait partie de ces produits à utiliser contre les pucerons. Une fois dilué avec du savon noir, il est même redoutable.
Non, les pucerons ne sont pas toxiques pour l'homme.
Ils ne font que se déplacer de plante en plante, en suçant la sève.
Le marc de café contre les pucerons
Le marc de café agit comme un répulsif naturel contre les pucerons mais aussi les fourmis ou les limaces. Il vous suffit de récupérer le marc de café de votre cafetière et de le répandre aux pieds des plantes infestés, comme les rosiers, pour les éloigner.
Pour les repérer, observez particulièrement la tige et le dessus et dessous des feuilles. Le miellat accroche aussi les débris de fleurs, de végétaux et les pucerons morts qui deviennent blancs en général.
Bien que les pucerons ne puissent pas voler pendant la majeure partie de leur cycle de vie, ils peuvent échapper aux prédateurs et à l'ingestion accidentelle par des herbivores en se détachant de la plante hôte et en se jetant au sol.
Les fourmis sont friandes de ce miellat. Elles viennent le récupérer directement au bout de l'abdomen des pucerons, c'est la trophobiose. Lorsque le miellat n'arrive pas, elles tapotent l'abdomen du puceron avec leurs antennes. Par trophallaxie, elles le partagent ensuite avec les autres ouvrières.
Elles se multiplient et des nouvelles générations migrent sur le plantain(plante-hôte). Le pucerons lanigère: qui vit aussi sur des pommiers et sur l'aubépine, reste sur l'arbre et opte pour la deuxième stratégie.
Ils peuvent ainsi survivre à des températures pouvant descendre jusqu'à −15 °C. Pour s'assurer d'éliminer les insectes, les températures doivent donc se situer sous −15 °C.
Lorsque la colonie est trop importante ou que la ressource en nourriture n'est plus suffisante, des individus ailées apparaissent. Attirées par la couleur verte des plantes, ils se déplacent d'un végétal à l'autre goutant les feuilles jusqu'à découvrir un lieu d'installation propice.
Prédateurs du puceron
Coccinelles, perce-oreilles, chrysopes, syrphes, guêpes parasites et oiseaux sont tous des insectes indigènes et mangeurs de pucerons !