Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
1) L'interprétation hostile d'une situation. Certains individus ont automatiquement tendance à interpréter la situation de façon hostile à leur égard, ce qui suscite plus fréquemment la colère. Ces individus ont plutôt tendance à se mettre en colère « en réaction » à quelque chose, et non « en proaction ».
Réagir quand la colère n'est pas dirigée contre soi
Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement. Laissez votre proche exploser tant que ce n'est pas contre vous.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
Forcez-vous à parler moins fort. Cela calmera comme par magie votre agressivité, ainsi que celle de votre interlocuteur, qui s'ajustera à votre volume sonore, sans même y penser. Mettez-vous au sport ! Mais choisissez une activité qui vous permette vraiment de vous défouler : boxe, art martial, tennis, course à pied...
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.
Ces changements de comportement peuvent prendre de multiples formes: négligence de l'hygiène personnelle, modifications radicales et dégradation des habitudes de sommeil, prise (ou perte) de poids brutale, changements inexpliqués dans l'humeur, plus grande irritabilité, crises de colère, d'angoisse ou de tristesse.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Demandez à la personne d'écrire les chiffres aux bons endroits. Demandez-lui ensuite de tracer les aiguilles de l'horloge pour qu'elles indiquent 21 h 15. (Si la personne n'est pas familière avec le système 24 h, dites-lui plutôt « 9 heures et quart ».)
Des raisons médicales et neurologiques
Votre parent peut tout simplement ne pas comprendre ce qui lui arrive, ce qui lui est proposé, en raison de la maladie, et réagir de manière agressive, en suivant une sorte d'instinct de défense.
Le terme démences fronto-temporales est un regroupement de plusieurs maladies neurodégénératives qui affectent les lobes frontaux et temporaux du cerveau. Ces régions sont responsables du jugement, du langage ainsi que du contrôle du comportement et des émotions.