Au XVIIIe siècle, sous Louis XV, on commence à aménager des salles de bains. Le monarque dispose d'une baignoire pour se laver et d'une autre pour se rincer, ainsi que d'une arrivée d'eau froide et d'une arrivée d'eau chaude, grâce aux cuves et des foyers installés au-dessus de la pièce.
Ce n'est qu'au 18ème siècle que l'eau et le savon reprennent la place qu'ils méritent. Mais comme la nudité était considérée comme quelque chose d'inapproprié, les gens se lavaient souvent dans leurs maillots de bain et ils se savonnaient en maillot.
Commencer par le haut du corps et terminer par le bas du corps, toujours en faisant mousser jusqu'à ce que la mousse se décolore. RINCER. Sur le visage et le cou : Mettre un peu de savon simple ou de savon antiseptique dans les mains et se laver en faisant mousser.
Comme toute l'aristocratie de l'époque, il se lavait en se frottant régulièrement le corps avec des serviettes humides et imprégnées d'alcool, tout en changeant de chemise après chaque grosse transpiration.
L'histoire des bains publics commence en Grèce, au VIe siècle avant notre ère, avec la pratique de l'entraînement physique (la pratique du sport étant l'une des caractéristiques de la civilisation grecque antique).
Sans cloison entre vous et les autres personnes. Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
Au Moyen Âge, on se sert de foin, de feuilles d'arbre ou de terre. Mais là encore, il faut l'avouer, c'est plus souvent un coin de chemise qui fait office d'essuie-fesses. Un peu plus tard, au XVIe siècle, les plus fortunés adoptent l'étoupe, un tissu fibreux composé de chanvre et de lin.
Pour le roi, la famille royale et les logeants, des porte-chaises d'affaires étaient employés pour vider les chaises percées dans des fosses d'aisance prévues à cet effet. En 1710, on en comptait ainsi 34 creusées sous le château.
Un instrument d''ostentation pour rappeler paradoxalement l'ancienne Rome qui avait un usage beaucoup plus décomplexé de l'eau. Toutes ces raisons justifient le règne de "la toilette sèche" : il s'agissait de frotter son visage, son corps avec un linge blanc au lieu de le laver à l'eau.
C'est durant l'Antiquité qu'apparaît le lavage des cheveux, il est alors coutume de se nettoyer le cuir chevelu à l'aide d'argiles, de décoctions de plantes ou de henné. On favorise entre autres les plantes contenant de la saponine. Il est également possible d'utiliser le savon, inventé à la même époque.
Au XVIIIe siècle, sous Louis XV, on commence à aménager des salles de bains. Le monarque dispose d'une baignoire pour se laver et d'une autre pour se rincer, ainsi que d'une arrivée d'eau froide et d'une arrivée d'eau chaude, grâce aux cuves et des foyers installés au-dessus de la pièce.
On adoptait alors la «toilette sèche» sans eau. Une toilette à base de beaucoup de linge propre blanc et d'une multitude de parfums. La condition était de sentir bon et d'avoir les parties du corps visibles impeccables. Louis XIV était lavé avec du linge imbibé d'alcool et de parfum à son réveil et à son coucher.
Jusqu'au 19e siècle au moins, les toilettes avec chasse d'eau sont appelées pour cette raison les lieux “à l'anglaise”, ou de leur nom anglais que nous connaissons encore aujourd'hui. Au cours de l'histoire, l'invention ne cesse de se perfectionner. Les water-closets se généralisent avec l'arrivée de l'eau courante.
Le linge de corps est lavé dans des lessives bouillantes, riches en cendres, et frotté au savon gras, fait de suif de boeuf. Les draps sont bouillis puis blanchis au soleil, étendus sur l'herbe ou sur des perches. Quant aux habits de dessus, ils sont régulièrement brossés et dégraissés dans les milieux aisés.
Conçues sur le modèle des tonneaux de vinification, les baignoires de bois sont tapissées d'un drap de lin pour éviter les échardes et filtrer l'eau d'un client à l'autre. Dans un esprit festif, voire libertin, les petites cuves, souvent surmontées d'un dais de tissus qui garde la chaleur, accueillent les couples.
Faites couler un peu d'eau tiède dans le lavabo et ajoutez, si nécessaire, un peu de gel douche ou un savon doux. Trempez le gant de toilette dans l'eau, essorez-le légèrement et nettoyez ensuite les parties du corps souhaitées. N'exercez qu'une légère pression pour ne pas agresser la peau.
Depuis le Moyen Âge, il est fréquent de voir les rois, dont les mariages sont habituellement politiques, entretenir une ou plusieurs maîtresses royales appelées aussi favorites. Le fait est même prétexte de gloire ; les monarques sans maîtresse suscitent davantage de moqueries que de respect comme pour Louis XVI.
Après quoi le roi s'est plusieurs fois plaint d'une odeur forte, nauséabonde et "quasi cadavéreuse" quand il se mouchait. Résultat, affirme le médecin, du mélange de quelques mucosités corrompues produites par les zones toujours échauffées depuis leur cautérisation.
«Le monarque prend également des "bains de chambre" au retour de la chasse, après une partie de jeu de paume ou bien sur recommandation des médecins», rapporte Marie Petitot. A l'époque, explique-t-elle, le bain est recommandé comme remède contre les fluxions de poitrine et les articulations douloureuses.
Sous l'Ancien Régime, les rois et familles très aisées ne dormaient pas couchés, mais assis. Ils étaient nombreux à dormir inclinés sur de gros édredons. A cette époque, ils pensaient que la position allongée attirait la mort, car c'est ainsi que l'on positionnait les dépouilles.
C'est la reine de l'hygiène
Marie-Antoinette a inventé la douche : elle n'aime pas prendre des bains mais préfère que ses servantes lui versent des baquets d'eau parfumée à l'amande douce ou à la guimauve sur la tête.
Selon les archives, il mesurait environ 1,68 mètre.
Cela peut paraître modeste, mais le résultat est très significatif, car, alors qu'un homme mesurait en moyenne 1,66 m en 1900, il atteint 1,75 m à notre époque. Les femmes, elles, sont passées de 1,54 m à 1,64 m pendant la même période.
Les villes commencent à se développer mais les rues sont encore étroites, sales, sans trottoirs ni éclairage. Les appartements ont de 3 à 6 pièces, du parquet au sol, du papier peint aux murs et des tentures aux fenêtres. Le mobilier est très divers : table, guéridon, chaises, fauteuils, armoires et secrétaires.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.