La coule, aussi appelée cuculle (du latin cucullus), est un vêtement à capuchon porté par les moines.
Il s'agit d'une tunique blanche entourée d'une ceinture. Par dessus, le paysan portait un tablier, appelé aujourd'hui le scapulaire. La coule, qui est le grand vêtement très ample et blanc que l'on revêt pour la prière, est le signe de la consécration du moine. C'est elle qui est le véritable habit monastique.
Aujourd'hui, le scapulaire monastique fait partie de la tenue vestimentaire de nombreux ordres religieux chrétiens, qu'ils soient masculins ou féminins. Il s'agit d'un vêtement extérieur sur la largeur de la poitrine, d'une épaule à l'autre.
La bure est un tissu de laine assez grossier. Cette étoffe sert de base à la confection de vêtements religieux, en particulier les frocs de moine.
Un moine, ou une moniale (du latin monachus, « homme solitaire » et du grec monakhos, de monos, seul), est un homme ou une femme lié par des vœux de religion et menant, en solitaire ou en communauté, une vie essentiellement spirituelle, dévotionnelle et contemplative.
La soutane extérieure, ou exorason, est une robe noire ample portée par-dessus la soutane intérieure par les évêques, les prêtres, les diacres, ainsi que les moines, faisant ainsi fonction d'habit pour la vie de tous les jours.
C'est au 13e siècle que l'on trouve la première trace de l'expression "l'habit ne fait pas le moine". Elle serait la traduction de la formule latine "barba non facit philosophum". Attribuée à Plutarque, cette expression très similaire à sa forme actuelle, signifie "la barbe ne fait pas le philosophe".
Il s'agit d'un camail, ou courte pélerine, que peuvent porter les hauts dignaitaires de l'Église. Celle du Pape est en velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, ou en soie blanche bordée d'hermine en été. Le souverain pontife peut la porter hors des célébrations liturgiques.
Curé: il a une longue robe marron. Chanoine: il a une grande robe noir et une sorte de gros gilet blanc. Pape: avec une croix à triple traverse et de grandes robes. Cardinal: avec son chapeau plat et rouge ( le galero) d'où pendait des houppes.
« L'habit ne fait pas le moine » dit, certes, le proverbe. Mais il permet quand même souvent de décoder, d'un seul coup d'œil, le métier de la personne qui le porte, sa fonction, son rôle social. La tenue professionnelle sert parfois à protéger le travailleur des risques de son métier.
L'habit fait ainsi le moine au sens où le signe suppose une identité entre un vêtement et un statut social : le vêtement, par ses différentes composantes, s'identifie à la position sociale de son porteur, qui se trouve identifié par lui.
Le qamis est le vêtement que portent les hommes musulmans, en règle générale, pour se rendre à la mosquée prier.
Dans le bouddhisme, l'orange (ou plus précisément le safran) était la couleur de l'illumination, l'état le plus élevé de la perfection. Les couleurs safran des robes à porter par les moines ont été définies par le Bouddha lui-même et ses disciples au 5ème siècle avant JC.
Il sert aux cérémonies comme le baptême, la communion (aubes blanches), le mariage. D'autres couleurs signent soit la hiérarchie, soit les événements.
En termes de déguisements, l'habit fait le moine, si l'on peut dire. Se déguiser en prêtre ou en moine, rien de plus simple donc, l'essentiel du déguisement étant la robe de bure (pour les moines) ou la soutane (pour les prêtres), ainsi qu'une croix, une Bible, un chapelet…
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
Le port de la mitre est réservé aux, évêques et aux abbés. Il est habituellement associé à l'usage de la crosse (voir Insignes pontificaux). Certains prélats, qui ne sont ni évêques ni abbés, ont parfois le privilège de porter une mitre.
Tunique : similaire à la dalmatique, elle est portée par le diacre ou le sous-diacre, selon que l'occasion est plus ou moins solennelle. Elle est faite de tissu précieux, décorée de broderie, et peut être de différentes couleurs liturgiques. Pallium : bande de tissu de laine blanche enroulée autour des épaules.
Sous le vêtement le corps libère sa propre chaleur. Le blanc va par conséquent renvoyer les ondes de la chaleur du corps vers l'intérieur, alors qu'une couleur noire les aurait absorbées. Mais si les bédouins eux-mêmes sont souvent habillés en couleur sombre cela est dû à « l'effet ventilation » lié à la transpiration.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
De nos jours, la tenue de tous les jours des évêques et cardinaux est la soutane noire avec la croix pectorale et l'anneau et, s'ils le jugent utile, la ceinture, le collaro et la calotte de couleur.
(Figuré) Il ne faut pas juger les personnes d'après les apparences. (Figuré) Se dit aussi d'un homme dont la conduite, les discours ne sont pas conformes à son état.
L'expression « l'habit ne fait pas le moine » signifie que l'apparence d'une personne est souvent trompeuse et qu'il ne faut pas s'en tenir qu'à celle-ci. En somme, il faut éviter de juger les personnes par rapport à leur apparence.
Énonciation brève et frappante d'une règle de conduite, empruntée au droit coutumier ou écrit (par exemple Nul n'est censé ignorer la loi).