Au néolithique, son monde de vie change profondément : il produit lui-même sa nourriture en élevant du bétail et en cultivant la terre. Grâce à l'élevage, les hommes s'assurent une réserve alimentaire toujours disponible; les animaux leur fournissent, en plus de la viande, du lait, du cuir et de la laine.
A cette période, les Hommes fondent les premiers villages et développent de nouvelles activités, comme l'élevage d'animaux et la culture du blé. Ils ne chassent plus pour survivre, ils deviennent des paysans. Ils construisent des maisons solides, en bois et en terre. Plusieurs familles y habitent ensemble.
Les hommes du Paléolithique n'élevaient pas de moutons, de bœufs ou de porcs ; ils ne consommaient donc pas la même viande que les hommes d'aujourd'hui ; et alors que nous mangeons principalement les muscles, les chasseurs du paléolithique, eux, mangeaient "l'estomac, la panse, les poumons, la rate, le cerveau, la ...
Les céréales représentaient près de 80 % de la ration alimentaire quotidienne. C'était principalement de l'orge, pétrie en galettes, qu'on mangeait avec des légumineuses (pois chiches, lentilles...).
Il était fait avec du seigle, de l'avoine ou du blé. Lorsque les récoltes étaient mauvaises, on mélangeait la farine avec de la paille ou des écorces. Parfois, on utilisait la farine de châtaignes, ou on les mangeait grillées ou bouillies. elles ne se conservaient pas.
Incontournable, le soufflé au fromage ! Une recette avec peu d'ingrédients pour un résultat gonflé qu'on réservait souvent aux beaux repas, mais aussi du pâté de campagne, du chou farci, du pot au feu, du boudin noir à la purée, des carottes vichy et du riz au lait !
Les menus se diversifient dans le genre Homo il y a environ 2,6 millions d'années avec l'introduction de la viande. Celle-ci apporte certes bien plus de calories que les feuilles, mais elles sont difficiles à extraire.
La réponse est la suivante : un peu de tout! L'être humain est en fait un omnivore opportuniste, ce qui signifie qu'il peut manger des fruits, des légumes, des noix et occasionnellement de la viande.
Le terme « Paléolithique » vient du grec palaios (qui veut dire ancien) et lithos (qui veut dire pierre). C'est « l'âge de la pierre taillée » (le Néolithique est l'âge de la pierre polie).
La cueillette n'a pas été abandonnée, qui permet d'agrémenter les menus de salades d'ail des ours, de compotes de baies de viorne obier (un fruit rouge très amer), de framboises, de mûres, de pommes et de prunes sauvages.
Les hommes du Néolithique en font divers outils du quotidien : pointes de flèche pour la chasse, faucilles pour la récolte des céréales, grattoirs et lissoirs pour le travail des peaux et, bien sûr, des haches.
Les plus anciennes maisons attestées en France se situent dans le Midi, où sont arrivées les premières vagues de colons néolithiques par la Méditerranée. Plusieurs sites ont révélé des plans d'habitat sous la forme de cabanes ovales ou avec abside édifiées dans des matériaux légers (bois, terre).
L'ALIMENTATION
Les hommes de Cro-Magnon mangeaient également beaucoup de viande (n'oublions pas que c'étaient des chasseurs), du poisson et aussi des fruits sauvages et certainement des sortes de soupes. Ils pouvaient faire bouillir de l'eau en y mettant des galets chauffés sur le feu.
Découverte : Les hommes préhistoriques buvaient du lait et mangeaient des céréales. La découverte de paléontologues sud-africains bouleverse les certitudes sur l'alimentation paléolithique.
Son outillage perfectionné et probablement son comportement social lui ont permis de chasser des gros gibiers (herbivores). Les traces de cendres de bois associées à ses restes laissent penser qu'ils savaient utiliser le feu. Homo heidelbergensis enfin se nourrissait surtout de la chasse.
En moyenne, il faudrait manger chaque jour : 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières (riz, blé, maïs, etc.), 250 grammes de lait entier (ou équivalent, comme le fromage) et 14 grammes de viande rouge.
Les premiers hommes, les australopithèques, sont des végétariens. Toumaï, il y a 7 millions d'années, mange des racines, des feuilles, des fruits. Ce régime végétarien s'enrichit peu à peu avec la consommation d'insectes, de rongeurs, d'oiseaux et d'œufs. Il y a 2 millions d'années, l'Homo habilis devient omnivore.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie). 2 700 000 ans : Apparition de l'Homo habilis et premiers outils débités.
pour la constitution des muscles ; des vitamines et des antioxydants que recèlent les tannins et les épices pour se prémunir des maladies.
Nos ancêtres les Gaulois
En France, l'Histoire de la gastronomie remonte aux Gaulois qui ont développé un culte du bien manger et du bien boire qui s'est perpétué au fil des siècles.
Louis Biscaichipy décrit trois de ses repas journaliers : soupe à l'ail, lait et pain de maïs le matin ; plat de viande en sauce le midi, surtout du porc et parfois de la brebis de réforme ; pain, fromage et un peu de chocolat au goûter. 5 litres de vin par semaine accompagnaient ses repas.
Des œufs mimosas pour une entrée très en vogue, des tomates farcies, du gigot d'agneau à Pâques, de la truite aux amandes, de la blanquette de veau, le fameux baba au rhum et évidemment du pain perdu.