Le partage consiste à attribuer à chaque héritier des biens pour une valeur égale à celle de ses droits dans l'indivision. Les héritiers composent des lots correspondant aux droits de chacun. Ils répartissent les lots entre eux d'un commun accord ou par tirage au sort.
Les biens communs doivent être partagés entre époux par moitié. Pour partager, il faut faire la liquidation, c'est-à-dire chiffrer le patrimoine (dettes comprises) des époux afin de déterminer la valeur de la part devant revenir à chacun d'eux. D'après ce calcul, un partage en valeur doit se faire.
Si vous avez acheté votre logement dans le cadre de l'indivision, vous êtes tous deux propriétaires à hauteur de votre apport dans le financement, qui doit être inscrit dans l'acte d'achat. Dans le cas contraire, le logement sera partagé en 2 parts égales au moment de votre séparation.
Les parents recevront la moitié et les frères et sœurs l'autre moitié. Si un des parents est décédé, l'autre parent pourra prétendre alors à un quart seulement de l'héritage. Les ¾ restants seront partagés entre les frères et sœurs.
Si votre conjoint refuse de procéder à la vente de votre maison acquise en commun, il vous appartient dans un premier temps de lui faire parvenir une lettre de mise en demeure afin de pouvoir procéder à la vente amiable.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
A défaut, si votre ex-conjoint refuse de vendre le bien immobilier ou de racheter vos parts, il convient alors d'entamer une procédure judiciaire afin d'obtenir l'autorisation de vendre le bien immobilier sans l'accord de Monsieur.
Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
D'ailleurs, qui doit quitter le domicile en cas de séparation sans être marié ? Tout dépend d'abord si ce logement commun appartient aux deux conjoints ou un seul d'entre eux. Dans le premier cas, tous deux peuvent s'accorder sur la vente du logement. Si aucun accord n'est trouvé, il faudra procéder au partage du bien.
Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal Judiciaire en cas de refus de votre conjoint afin d'obtenir son autorisation de vendre la maison commune. Pour cette démarche, le concours d'un avocat est de mise. Ensuite, il incombera au tribunal de désigner un notaire spécialiste en droit de partage.
Vous aurez donc 1 part pour 1 personne et 2 parts pour 1 couple. Et selon ce qui est décidé entre les participants on peut compter une demi part pour les enfants ; ce qui donne 2,5 parts pour un couple avec 1 enfant.
Un pourcentage est un rapport entre deux nombres (A et B par exemple) et s'apparente quelques peu à une division. Pour calculer la part que représente A dans B, on divise A par B. Il ne reste ensuite qu'à transformer cette fraction en pourcentage en le multipliant par 100.
Vente d'un bien bloquée
De même, l'accord de tous les indivisaires est nécessaire pour accomplir certains actes (par exemple louer ou transformer un immeuble). De ce fait, un héritier peut refuser de donner son approbation et ainsi empêcher la vente d'un ou plusieurs biens de la succession.
Quelle est la différence entre un héritage et une succession ? L'héritage c'est le patrimoine que le défunt a laissé en destination à son ou ses héritiers. La succession représente l'action de transmettre cet héritage aux héritiers.
Entre 15 jours et un mois maximum, l'argent de la succession est versé à chaque héritier selon ce qui lui revient. Par contre, si le défunt avait beaucoup de liquidités sur ses comptes courants, des biens immobiliers, des livrets d'épargne, et une assurance vie, alors, le temps de versement est encore plus long.
L'héritier réservataire est l'époux survivant. 1/4 du patrimoine lui est réservé. Le défunt pourra attribuer librement (au profit d'un héritier ou d'un tiers) les 3/4 restant dans son testament.
En l'absence de testament, la loi détermine les héritiers de la succession en fonction de leur lien de parenté avec le défunt. S'il n'y a pas d'héritiers, ou si tous ont renoncé à la succession, c'est alors l'État qui bénéficiera du patrimoine, s'il y en a un.
Il peut, à sa demande ou à la demande des héritiers, recourir à un expert si la situation l'exige. Cette solution engendrera des frais supplémentaires. Si les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la valeur d'un bien, le juge, saisi par l'un des héritiers, peut désigner un expert.
Estimer le montant de la soulte
Le montant de la soulte est égal à la valeur nette du bien divisée par le nombre de personnes impliquées dans le partage. C'est un montant qui peut être établi par un accord amiable entre les ex-conjoints ou les membres d'une famille ou être défini par un professionnel.
Les brocanteurs ou les antiquaires sont des professionnels qui peuvent vous aider à vider la maison d'un proche en particulier s'il disposait d'objets de valeur. Avant de tout vendre, de jeter ou de donner, assurez-vous de la valeur des biens restants dans la maison.