D'autres techniques peuvent permettre d'accoucher sans péridurale tout en gérant la douleur : l'inhalation d'un gaz antalgique ; le changement de position et le mouvement afin de permettre à la future maman de mieux gérer ses contractions ; la respiration (yoga, sophrologie, etc.)
La péridurale consiste à injecter un médicament anesthésique via un cathéter placé en bas de votre dos. Cette méthode pharmacologique est la plus fréquemment utilisée pour accoucher sans douleur.
Dans un accouchement physiologique, vous pouvez écouter votre corps et les signaux qu'il vous envoie. Vous sentez votre bébé descendre… et l'envie de pousser arrive tout naturellement, comme un besoin. Vous sentirez une pression sur votre périnée et une puissante envie de pousser afin d'être soulagée.
Lors de l'accouchement, la douleur est présente, intense, mais pas insurmontable! L'accouchement se vit une contraction à la fois. La douleur est temporaire et progressive, elle n'est pas continue. Entre chaque contraction, il y a une pause pour permettre à la femme de relaxer et de refaire le plein d'énergie.
Accoucher dans l'eau
L'accouchement dans l'eau est une méthode d'accouchement par voie basse qui permet de réduire les douleurs liées aux contractions tout en facilitant la dilatation du col. La mère est placée dans une baignoire d'eau à 37°C lorsque les contractions s'intensifient.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense.
Marcher entre les contractions et changer fréquemment de position stimulent la progression du travail, facilitent la descente du bébé dans votre bassin, diminuent votre perception de la douleur, réduisent également la durée du travail et augmentent votre confort ainsi que le bien-être de votre bébé.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
Pensez au moment après l'accouchement, lorsque vous tiendrez votre bébé dans vos bras. Si vous suivez le rythme de votre respiration, vous êtes moins concentrée sur la douleur. Cela vous aidera à vous détendre et à mieux gérer les contractions. Continuez donc à respirer calmement.
En cause : le risque d'inhalation bronchique. Ce phénomène peut se produire sous anesthésie générale (dans le cas d'un recours à une césarienne) et correspond au passage d'aliments de l'estomac vers les poumons, via l'œsophage. La conséquence est une asphyxie, pouvant s'avérer fatale.
Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes. Commencez par gonfler l'abdomen, puis terminez par la cage thoracique. Expirez ensuite fortement durant 8 secondes en prenant soin de garder la bouche molle.
Pour cela, allongez-vous sur le dos, les jambes repliées, et agrippez vos cuises qui sont un peu écartées. Inspirez et soufflez, puis inspirez et bloquez l'air, pendant 5 à 10 secondes en poussant doucement.
Les positions sont variables : à 4 pattes, accroupie, debout ou sur le côté. La position sur le dos peut être modifiée afin de diminuer la douleur. La respiration doit rester libre : l'enroulement vers l'avant est à éviter, car il bloque la respiration.
Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
La douleur est plus forte pendant une contraction, et l'intervalle entre les contractions peut vous permettre de récupérer. Pour certaines femmes, c'est le début du travail qui est le plus difficile, alors que pour d'autres, il s'agit du moment de la poussée.
Elle est de durée variable, en moyenne 8,6 heures chez la primipare et 5,3 heures chez la multipare. Avec un maximum de 20 heures chez la primipare et de 14 heures chez la multipare.
Pour cette guerre des sexes, il n'y a donc pas vraiment de vainqueur. Mais on ne vous a pas tout dit: une expérience de l'émission hollandaise Proefkonijnen montre deux hommes expérimenter la douleur que représente un accouchement. Mais ils l'ont vécu pendant deux heures, là où un accouchement en prend en moyenne huit.
Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
La nature a décidé de faire souffrir les femmes à bien des niveaux, mais là c'est pour une bonne raison : les hommes sont beaucoup trop faibles pour gérer une grossesse et un accouchement.