La déscolarisation est le fait de ne plus fréquenter l'école. Elle consiste à retirer l'enfant du système scolaire, pour des raisons propres à chacun, en se conformant à une procédure administrative bien établie. Loin des bancs de l'école et des cours de récréation, les enfants apprennent à leur rythme à la maison.
Pour les filles qui abandonnent prématurément l'école, les conséquences sont graves. Selon un rapport de la Banque mondiale, les pertes de productivité et de revenu tout au long de la vie pour les filles n'ayant pas effectué 12 ans d'études sont estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
Sans s'y substituer, la déscolarisation prend place à côté de l'échec scolaire comme problème social. Elle manifeste un déplacement du rôle politique et social de l'école ainsi que de la définition de la justice sociale.
En cas de déscolarisation en cours d'année, pour éviter tout malentendu, il est fortement conseillé d'envoyer une lettre en recommandé avec AR au directeur de l'établissement fréquenté par l'enfant pour informer que son enfant ne fréquentera plus l'établissement en question.
Il te suffit d'adresser un courrier à la direction de l'école, à la mairie et au Directeur Académique des Services de l'Éducation Nationale pour les informer de ton choix. Ensuite, à toi de jouer pour proposer à ton, ou tes enfants, des activités en conformité avec les programmes de l'Éducation Nationale.
Il n'est plus nécessaire de faire remplir le dossier médical. Un simple certificat médical suffit.
En France, depuis septembre 2019, l'école est obligatoire à partir de 3 ans. Cela implique que votre enfant doit être présent à l'école jusqu'à ses 16 ans. Sans motif d'absence valable, votre enfant doit donc faire acte de présence sous peine de sanctions.
Même si cette loi état acceptée, elle ne serait appliquée qu'à la rentrée de septembre 2021. L'instruction en famille ou école à la maison reste autorisée. Il est donc possible de déscolariser tes enfants si c'est ton choix.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
En effet, d'après l'article L131-8 du Code de l'éducation : "Lorsqu'un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur ou à la directrice de l'établissement d'enseignement les motifs de cette absence.
Une qualification ou un diplôme rapporte gros!
En moyenne, le salaire des diplômés du secondaire est 35% plus élevé que celui des décrocheurs. De plus, le taux de chômage est deux fois moindre. Voilà de bonnes raisons pour rester à l'école!
Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi. Pas moins de 92 % des élèves interrogés estiment avoir manqué de motivation et d'intérêt pour l'école.
Les garçons et les filles ne décrochent pas toujours pour les mêmes raisons. Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
C'est tout à fait possible.
Une fois l'inscription effectuée avec un cours d'enseignement à distance, vous pourrez alors vous déclarer sous 7 jours à l'académie de votre région. Parallèlement, le cours choisi devra déclarer l'enfant inscrit à la mairie de votre domicile.
Lorsque le conseil de discipline est réuni
Le chef d'établissement doit préciser à l'élève cité ou, si celui-ci est mineur, à son représentant légal qu'il peut présenter sa défense oralement ou par écrit et se faire assister par une personne de son choix, qui peut être un avocat, selon l'article D.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La principale définition utilisée est celle du Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre, en 1974 : « il s'agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou d'angoisse si on les force à y aller ».
La phobie scolaire est-elle un handicap ? La loi du février 2005 considère comme handicap toute maladie évoluant sur le long terme et/ou invalidante. Ce n'est pas la phobie scolaire en soi, mais le fait qu'elle évolue sur le long terme et qu'elle soit, en effet, invalidante qui est reconnu.
La phobie scolaire désigne une situation où un enfant ou adolescent décrit une peur irrationnelle de l'école et refuse de s'y rendre. Cette situation pathologique n'est pas répertoriée comme maladie. Les symptômes qui lui sont propres sont ceux d'un état anxieux sévère.