Pour mesurer la glycémie, on se pique sur le côté du doigt, ou à la base du pouce avec certains lecteurs, avec une lancette montée sur un auto-piqueur. On met en contact avec la goutte de sang la bandelette du lecteur de glycémie, qui affiche le résultat en quelques secondes.
Insuline à action rapide (seule ou combinée à NPH) : de préférence dans l'abdomen. Pour l'insuline intermédiaire seule (par exemple, NPH avant d'aller dormir), il est préférable d'injecter dans les cuisses ou les fesses.
Attention ! Evitez de piquer le pouce et l'index : c'est ce que l'on appelle « la pince ». En effet, la réalisation des glycémies capillaires à répétition peuvent entraîner une perte de sensibilité au bout des doigts et rendre plus difficile le fait d'attraper des objets.
La mesure de la glycémie est recommandée au moins quatre fois par jour(1) pour les personnes diabétiques de type 1. Ces contrôles ont lieu principalement le matin à jeun, avant et après chaque repas, et avant le coucher.
Choisissez le site d'injection approprié. Tenez le stylo injecteur dans le poing ; tenez le pouce à distance du bouton de dose. En tenant le stylo selon un angle de 90 degrés par rapport à la surface de la peau, enfoncez délicatement l'aiguille dans la peau. Soulevez un pli cutané si nécessaire.
Piqûre d'insuline, un geste souvent mal effectué
Les diabétiques traités par insuline doivent effectuer entre une à cinq injections par jour. Sur ces patients, 4 sur 10 affirment ressentir une douleur lors des injections ; Et 8 sur 10 relèvent des traces de saignements ou d'hématomes.
Le traitement par insuline est associé à deux effets secondaires importants et fréquents : l'hypoglycémie et la prise de poids. La prise de poids est en contradiction avec l'effet central de l'insuline qui résulte en une diminution de la prise alimentaire, comme la leptine.
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Pour mesurer la glycémie, on se pique sur le côté du doigt, ou à la base du pouce avec certains lecteurs, avec une lancette montée sur un auto-piqueur. On met en contact avec la goutte de sang la bandelette du lecteur de glycémie, qui affiche le résultat en quelques secondes.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
La glycémie d'une personne qui n'est pas atteinte du diabète se situe entre 3,5 mmol/L et 7,8 mmol/L,en fonction du moment où il a mangé pour la dernière fois. On diagnostique le diabète lorsque la glycémie dépasse 11 mmol/L. Les personnes atteintes du diabète de type 1 ont des valeurs cibles de glycémie.
Même une toute petite quantité de sucre sur les doigts peut fausser votre résultat (par exemple, si vous avez mangé un aliment sucré, comme des cerises, et que vous ne vous êtes pas lavé les mains). Conseil : N'oubliez pas de vous laver les mains avec de l'eau et du savon, même si vos mains semblent propres.
Résultats? Lorsque les mains étaient lavées à l'eau, les glycémies étaient les mêmes qu'avant la manipulation des fruits. Toutefois, les glycémies obtenus sans qu'un lavage des mains ne soit effectué révélaient des résultats souvent deux fois plus élevés, dûs au sucre résiduel sur la peau.
Sur votre abdomen, choisissez une zone au moins à 5 centimètres de votre nombril et vers les côtés. Alternez la zone d'injection entre le côté droit et le côté gauche de votre abdomen. 3. Nettoyez (sans frotter) la zone avec un désinfectant vendu en pharmacie.
Ne jamais faire d'injections trop près du nombril. Le tissu à cet endroit est plus épais, alors l'absorption de l'insuline ne sera pas conséquente. Pour la même raison, ne vous injectez pas près des cicatrices ou des grains de beauté ou des verrues.
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Appuyez fermement l'autopiqueur contre le site de prélèvement choisi et enfoncez le bouton de déclenchement jusqu'à la butée. Faites glisser le levier blanc situé sur le côté de l'autopiqueur jusqu'à la butée puis replacez-le en position initiale pour changer de lancette.
Préférez, par exemple, le pain complet, de campagne, aux céréales, pain bis, les biscottes au blé complet… à la baguette de pain blanche qui augmente rapidement la glycémie !
Il y a les fruits qui ne font pas tellement monter le taux de sucre mais qui sont riches en fructose. Si vous en consommez des grosses quantités, ce n'est pas bon pour le pancréas et cela entraîne une insulino-résistance. On peut citer le raisin, les cerises, la banane, les mangues…
Dans le diabète de type 1, on retrouve notamment le problème des insomnies (difficultés d'endormissement et de maintien de sommeil, réveil précoce) : celles-ci sont généralement liées à des hypoglycémies nocturnes lorsque la dose d'insuline administrée au patient est trop élevée.
Un des effets de la prise d'insuline est le risque accru de prendre du poids. Le sucre présent dans le sang qui n'est pas utilisé lorsque l'insuline le transporte vers les cellules est stocké sous forme de graisses.
Les cellules essayent de survivre en utilisant d'autres carburants, de mauvaise qualité, qu'elles fabriquent à partir des protéines et des graisses : ceci explique la perte de poids et l'apparition d'acétone qui est un déchet de ces mauvaises combustions des graisses dans les cellules.