Ouvrir le dialogue au sujet de la qualité de votre relation est un bon point de départ pour aborder l'éventualité d'une rupture. L'essentiel est de faire preuve d'empathie et de douceur, il est inutile d'attaquer frontalement ou d'accabler de reproches celui qui entend ça et ne s'y attendait peut-être pas du tout.
La première chose à retenir est donc de se laisser le temps d'assumer son divorce et/ou sa rupture, il faudra des mois à certains, des années à d'autres. Armez-vous de patience mais rassurez-vous, le bonheur et l'épanouissement reviendront, parfois bien plus vite que vous ne pouvez l'imaginer…
Il n'y a pas de moment idéal pour se séparer. Il faut simplement s'assurer que l'on a tout tenté et que l'on s'est donné assez de chance de faire fonctionner la relation. Une relation se termine donc lorsque l'un ou les deux partenaires décident d'y mettre fin.
Dans le cadre d'une procédure de divorce par consentement mutuel, sachez qu'il est possible de quitter le domicile conjugal après accord avec votre époux(se). Vous pouvez signer un « pacte de séparation amiable » en présence de votre avocat. Ce document est soumis à la validation du juge.
Quand c'est possible, il faut tenter d'expliquer les raisons qui motivent la rupture. Prendre le temps, ensemble, ou chacun de son côté, de comprendre ce qui a motivé le début de la relation. Et ce qui a abouti à sa fin. Nul ne sert d'accuser l'autre de tous les maux de la terre.
Elle se concentre sur elle-même
Bien au contraire. Une femme qui n'aime plus son mari va se concentrer sur son bien-être et celui de ses enfants lorsqu'il y en a. Elle va commencer à prendre soin d'elle, à se comparer avec celle qu'elle était avant de faire votre connaissance et vouloir redevenir cette personne.
La peur de faire mal à l'autre
La culpabilité peut en effet freiner votre décision de rupture. Vous n'arrivez pas à quitter l'autre de peur de lui faire mal. "Vous avez l'impression que vous allez pouvoir supporter cette séparation mais pas l'autre, précise France Brécard.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Si vos besoins d'amour et de tendresse ne sont pas respectés, si votre partenaire rejette votre sexualité, s'il n'y a aucun respect ou honnêteté (infidélité à répétition par exemple), si vous ne ressentez aucun soutien émotif, quittez !
"Si vous vous sentez dans l'impasse depuis longtemps, et si votre partenaire ne fait rien alors que vous avez très clairement exprimé votre besoin de changement (peut-être en entamant une thérapie de couple), votre histoire est probablement terminée.
Trop d'éloignement, nous ne partageons plus rien ensemble. Vous n'avez plus aucun point commun, vous avez évolué chacun de votre côté et vous ne retrouvez plus la complicité qui cimentait votre relation. Vous passez de moins en moins de temps ensemble et n'avez quasiment plus rien à vous dire.
Pourtant cela est possible. L'article 108 du Code Civil précise que : « Le mari et la femme peuvent avoir un domicile distinct sans qu'il soit porté atteinte aux règles relatives à la communauté de vie.
« Pour un divorce par consentement mutuel, la procédure coûte en moyenne entre 1.200 et 1.500 euros. Le prix a augmenté depuis le 1er janvier 2017 car désormais chaque époux doit obligatoirement avoir son propre avocat alors qu'auparavant ils pouvaient choisir le même », souligne Juliette Daudé.
Le principe de la liberté d'aller et venir permet à tout un chacun y compris les époux de vivre dans un autre lieu que le domicile conjugal, sans que le conjoint resté au domicile puisse s'y opposer ou que cela soit considéré comme étant une faute.
Le concubin qui reste dans le logement sera donc seul responsable du paiement du loyer et des charges vis-à-vis du propriétaire, à condition que le concubin, qui quitte le logement, ait donné congé au propriétaire. Dans le cas contraire, le concubin, qui quitte le logement, reste tenu au paiement du loyer.
Selon plusieurs psychologues, les plus grandes crises de couple sont souvent dues à une mauvaise communication. Il est possible que votre partenaire et vous traversiez une mauvaise passe car vous ne communiquez plus assez et que vous vivez l'un à côté de l'autre plutôt que tous les deux.
« La peur de rompre n'est pas loin de la peur de l'abandon, qui ramène à la séparation initiale d'avec la mère », déclare la psychanalyste Anne Debarède. Une peur infantile, qui s'empare de l'enfant lorsqu'il comprend que sa mère et lui font deux et qu'il doit renoncer à la fusion impossible.