Avant de vous présenter à la séance, passez du temps à penser aux choses dont vous voulez parler et des raisons qui vous ont amené à demander une thérapie. Écrivez les choses précises dont vous aimeriez informer une personne qui veut vous aider, par exemple les choses qui vous font vous sentir en colère ou menacé(e).
« A un premier rendez-vous on peut parler de tout, sans préjugés ni jugement, mais on peut aussi choisir de ne pas aborder certains sujets » déroule-t-elle avant de préciser que « le psy n'est pas là pour forcer une parole ou émettre un savoir que le patient n'est pas prêt à entendre ».
aborder ce qui vous préoccupe sans entraves ni limitations. poser des questions au psy, notamment pour savoir comment il travaille, si votre problématique est quelque chose qu'il connaît et sait gérer et toutes celles qui vous passent par la tête. répondre aux questions qui vous sont posées.
article 26. Le psychologue n'entre pas dans le détail des méthodes et techniques psychologiques qu'il présente au public, et il l'informe des dangers potentiels d'une utilisation incontrôlée de ces techniques.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Dès le début, vous ne devez pas hésiter à clarifier tous vos questionnements. Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions.
Mais il arrive parfois chez certains patients, quelques jours après la séance, qu'une sensation de mal-être arrive progressivement. Cette sensation peut être accompagnée de douleurs, de fatigue émotionnelle, de courbatures, ou d'une anxiété plus ou moins forte.
Il doit l'aider à comprendre ce qui le tracasse afin de l'amener vers quelque chose de positif. En clair, si en tant que patient, vous commencez à sentir des regains de motivation et à vous percevoir d'une meilleure façon au fil des séances, c'est un premier indice de l'efficacité de votre psychothérapie.
La fréquence des séances est généralement d'une par semaine, mais elle peut être plus ou moins élevée, selon les besoins et les phases de la psychothérapie. Certaines de ces thérapies brèves débouchent sur la nécessité d'aller plus loin, le besoin d'en savoir plus. Une psychanalyse peut alors être envisagée.
Racontez tout ce qui vous tracasse, votre médecin triera. Donnez tous les indices présents, mais aussi passés, susceptibles de l'aider à poser son diagnostic. Soulever le problème si la relation avec votre médecin vous paraît insatisfaisante.
La durée des séances est adaptée à chaque patient. L'entretien d'évaluation a une durée indicative de 45 à 55 minutes. Pour les séances de suivi, la durée indicative est d'environ 30 à 40 minutes.
Quand consulter un psychologue ? La consultation chez un psychologue est nécessaire quand les troubles de la personne l'empêchent d'avoir une vie sociale satisfaisante. Cela concerne aussi bien les relations professionnelles que personnelles. Il n'est pas nécessaire d'avoir une prescription médicale pour consulter.
Une psychothérapie est un traitement par des moyens psychologiques. Celui-ci se fait par des entretiens réguliers avec un ou une psychothérapeute. Ces entretiens peuvent être individuels ou en groupe. La durée du traitement varie de quelques mois à quelques années.
LE PSY S'ATTACHE-T-IL A SES PATIENTS ? (et la réponse pour moi est : oui) La relation entre le psychothérapeute est son patient est singulière : déontologiquement, le thérapeute ne doit pas franchir les limites professionnelles, et l'amitié n'a pas sa place dans une relation thérapeutique.
Plusieurs raisons peuvent vous pousser à vouloir changer de psy. Vous pouvez ne pas vous sentir à l'aise, ne pas être compris, l'impression de ne pas faire de progrès, une certaine lassitude face au traitement ou le fait de se sentir seulement écouté sans qu'aucune action ne soit prise par la suite.
Le patient, oui, peut tomber amoureux ou quelque chose d'approchant ; le distinguo essentiel à poser pour le thérapeute est bien de travailler à élucider s'il s'agit de "transfert" de la part de son patient, ce qui fait partie inhérente du travail, ou d'autres affects..
Je fus marquée par ce silencieux consensus frappé d'évidence : il est normal de pleurer quand on va voir le psychologue.
Le lendemain d'une séance de thérapie : un moment générateur de fatigue pour le patient. En thérapie, lorsqu'un patient réalise un travail sur lui-même assez approfondi, ses émotions peuvent être bousculées ; une réorganisation intérieure se produit et elle est souvent source de fatigue.
Sentir que l'on va mieux
Vous avez la très claire impression d'avoir bien avancer, que vos symptômes, vos souffrances psychiques ont nettement diminués voire disparus. Vous vous sentez mieux et il est donc naturel que vous souhaitiez arrêter votre thérapie.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
phobies et troubles anxieux. dépression, bipolarité et autres troubles de l'humeur. schizophrénie et autres troubles psychotiques. anorexie, boulimie et autres troubles du comportement alimentaire.
Dans quels cas le psychologue peut-il lever son secret professionnel? Afin de respecter l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'Homme, le psychologue poursuivi en justice ou devant le conseil disciplinaire doit pouvoir se défendre face à des accusations du maître du secret.